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Ilham Laraki Omari dévoile son «Incandescence» à Bruxelles et à Paris

Plus vive, plus fraîche, l’artiste peintre Ilham Laraki Omari expose sa dernière série d’œuvres «Incandescence» en deux temps à Luxembourg et à Paris. La première exposition aura lieu du 4 mai au 1er juin prochains à la Galerie Schlassgoart. Et à peine le temps de souffler après celle-ci, elle enchaîne avec une seconde exposition prévue à la galerie GBB du 10 au 23 mai prochains avec le collectif d’artistes «Les Amis du Salon d’automne de Paris». De quoi donner à apprécier les atouts qui font la renommée de l’art contemporain marocain.

Ilham Laraki Omari dévoile son  «Incandescence» à Bruxelles et à Paris
Ilham Laraki Omari dévoile son «Incandescence» à Bruxelles et à Paris.

«Quand l’art incendie le support». Voici le mot d’ordre de l’artiste peintre Ilham Laraki. Figure éprise d’art et de liberté, la plasticienne compte à son actif plusieurs expositions individuelles et collectives un peu partout au Maroc et à l’étranger, notamment en France, en Russie, en Égypte, en Uruguay, en Italie, en Hongrie, en Arabie saoudite et en Turquie où elle a obtenu la première mention honorable lors d’une exposition internationale à Istanbul. Aujourd’hui, elle dévoile sa dernière collection d’œuvres «Incandescence». D’abord à Luxembourg, où elle exposera du 4 mai au 1er juin prochains au «Pavillon centenaire/Arcelor Mittal» à la Galerie Schlassgoart. Cette exposition, dont le vernissage est prévu le 3 mai prochain, s’inscrit dans le cadre de l’évènement «La Nuit de la culture». Puis, Ilham Laraki Omari retrouve Paris après y avoir représenté l’année dernière l’art contemporain marocain lors de la 110e édition du Salon d’automne, un des rendez-vous phare de l’art de par le monde. Elle retrouve justement le collectif «Les Amis du Salon d’automne» à côté de qui elle exposera à la Galerie GBB de Paris du 10 au 23 mai prochain.

Le vernissage aura lieu le 9 mai en présence d’une brochette d’artistes des quatre coins du monde avec comme invité d’honneur : Jean Prévost, grand plasticien français, figure clé dans l’histoire de l’art contemporain. Quoi de plus beau d’un évènement pareil pour dire toute la richesse de l’art contemporain marocain. Elle en sera la digne ambassadrice. Il faut dire que plus que dans les autres expositions, Ilham Laraki Omari apparaît avec cette série «Incandescence» comme une artiste qui prend du plaisir à peindre. En attestent les coulures de la matière et les changements de rythme dans la gestualité. Tantôt pondérée et sobre, tantôt lyrique et déchaînée, la plasticienne élabore à la manière d’un musicien des variations sur un thème. La musique y est reprise sous différents aspects mais demeure reconnaissable. «Chaque coup de pinceau est emprunt de chaleur et d’émotions. Dire, confier, m’en remettre à la quête de ma destinée. Je retrouve dans ce torrent électrique mon foyer où se cognent en mouvements brusques mes sentiments les plus profonds ; les veines drainent l’épicentre en surface. Je parle de la terre, de son foyer, ce qu’elle cache sous ses plis, sa texture, ses fissures, son humidité, ses craquelures quand elle manque à être nourrie», explique Ilham Laraki Omari Omari. Elle respire la transparence.

Et ces deux expositions à Luxembourg et à Paris tendent également à unir toutes les pièces des créations d’Ilham et celles peut-être même de l’enseignement auquel elle est affiliée. C’est aussi un aperçu sur méthode d’approche du regardeur qui procède souvent par induction de virtualités contenues dans l'œuvre de cette artiste. À en croire l’écrivaine, journaliste et critique d’art Bouthaïna Azami, il semblerait bien qu’Ilham Laraki Omari «exprime, dans ces moments où la toile n’est plus qu’aveuglantes giclées ou coulées de lave, la fulgurance même de l’énergie créatrice, du mystérieux, brûlant et torturant instant de sa manifestation. Beauté, embrasée et troublante, abrasive et enivrante, pourtant, car sublime dans sa tourmente». Bref que ce soit à Luxembourg ou à Paris, Ilham Laraki Omari, de l’avis de plusieurs critiques et pas des moindres, saura défendre la genèse de l’art contemporain marocain, reconnu à travers le monde.

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