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Le Moussem de retour à la commune Oulad Azzouz

Pendant quatre jours, la plus grande commune rurale de la région du Grand Casablanca a vibré sur des spectacles mettant à l’honneur l’art ancestral de la Tbourida.

Le Moussem de retour à la commune Oulad Azzouz
Au total, 24 «Serba» issues de toute la région du Grand Casablanca ont répondu à l’appel afin de prendre part à cette troisième édition.

Le rideau est tombé sur le Moussem Sidi Abdellah Bouziane. Organisé par la commune rurale Oulad Azzouz, relevant de la province de Nouaceur, ce Festival a pour vocation de promouvoir une composante essentielle du patrimoine culturel marocain. En ce sens, quatre jours durant, des centaines de cavaliers passés maîtres dans l’art ancestral de la Tbourida se sont succédé pour offrir le meilleur de leur prestance.

Au total, ce sont 24 «Serba» issues de toute la région du Grand Casablanca qui ont répondu à l’appel afin de prendre part à cette troisième édition du Moussem Sidi Abdellah Bouziane. Il est à noter que cet évènement est l’un des plus anciens de la catégorie des festivals traditionnels dans la région. Pour la troisième année consécutive, à l’initiative de la commune rurale Oulad Azzouz, en collaboration avec les composantes de la société civile, le Moussem est en train de renaître de ses cendres. L’ambition des organisateurs est de préserver cet héritage culturel et de le pérenniser. Par ricochet, il est question de promouvoir les atouts de toute la région.
En effet, le long de l’événement, l’affluence bat des records et les adeptes de la «Fantasia» font le déplacement en masse pour assister aux spectacles, ou encore encourager la «Serba» originaire de leur localité. Ces mouvements de foule sont de nature à booster l’activité commerciale de la région. Que ce soit pour les produits alimentaires ou ceux issus de l’artisanat, les différents commerçants y trouvent leur compte et se préparent à l’événement. C’est aussi l’un des objectifs du Moussem.

«L’ambition à travers l’organisation de cette manifestation se décline en deux volets. Tout d’abord, il est question de faire revivre ce Moussem qui a une signification culturelle et artistique enracinée depuis fort longtemps. Sur un autre plan, l’événement a pour vocation de faire connaître la commune et ses atouts, tout en suscitant une intense activité commerciale, de par le fait que la commune devient un véritable pôle d’attraction pour de nombreux visiteurs», explique Abdelkader Benhniya, président du conseil communal Oulad Azzouz. Et d’ajouter : «Le Moussem Sidi Abdellah Bouziane constitue un bol d’air aussi bien pour la population locale que pour l’ensemble des Casablancais, car il incarne l’esprit d’entraide, de solidarité et de fraternité. De plus, Oulad Azzouz est la plus grande commune rurale de la région du Grand Casablanca, par la surface, d’où la nécessité d’y organiser fréquemment des événements similaires».

Parallèlement, les organisateurs, de manière délibérée, ont fait en sorte qu’aucune autre manifestation festive ne soit greffée à l’événement (soirées musicales, manifestations sportives, etc.). L’idée est de conserver l’aspect authentique et historique du Moussem, de même que de concentrer tous les efforts sur le volet organisation et logistique.

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