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À la suite de l’apparition de la fièvre aphteuse en Algérie le 27 juillet dernier, l’Office national de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) a pris plusieurs mesures préventives pour contrecarrer l’introduction de la fièvre aphteuse au Maroc. Dans ce cadre, l’Office a lancé une campagne d’envergure pour la vaccination des bovins, dont la première phase prendra fin vers le 5 septembre et sera généralisée aux autres régions du Royaume, courant de la deuxième quinzaine de septembre. La première phase de cette campagne, lancée le 18 août dernier, a touché 400.000 têtes, soit un taux de 40% de l’objectif escompté (environ 1 million de bovins). «Ce taux dépasse les 85% dans les provinces frontalières (Oujda, Berkane, Jerrada, Figuig et Errachidia)», précise l’ONSSA dans un communiqué. Celui-ci indique aussi que la campagne, lancée dans toutes les régions frontalières de l’Est du pays et celles qui leur sont limitrophes, «se déroule dans de bonnes conditions grâce à la mobilisation effective des différents intervenants (autorités locales, représentants des éleveurs, vétérinaires sanitaires mandatés, services vétérinaires de l’ONSSA)».
Rappelons qu’afin de faire face au risque éventuel d’introduction de cette maladie sur le territoire national, l’ONSSA a renforcé la vigilance au niveau national, notamment au niveau des zones frontalières et a interdit l’importation d’animaux, de produits animaux et d’origine animale et des aliments pour animaux à partir de l’Algérie. Il a, également, mis en place une cellule de veille sanitaire pour suivre de près la situation sanitaire dans la région du Maghreb et au niveau national et a impliqué les départements concernés pour renforcer le contrôle aux frontières des introductions illicites d’animaux et de leurs produits. Par ailleurs, des actions de sensibilisation des vétérinaires privés mandatés vis-à-vis de cette maladie ont été menées durant cette période en vue d’une meilleure vigilance et de leur mobilisation en cas d’apparition de celle-ci.
