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Le Maroc réalise la 2e plus forte avancée au monde

Dans un rapport rendu public hier, McKinsey Global Institute révèle que l’économie marocaine est de plus en plus étroitement imbriquée dans l’économie mondiale. En l’espace d’une quinzaine d’années, le Maroc ressort comme le deuxième pays au monde à avoir le plus progressé en termes d’intégration aux flux mondiaux.

Le Maroc réalise la 2e plus forte  avancée au monde
La valeur combinée du commerce des biens et services, auxquels s’ajoutent les flux financiers, a atteint 26.000 milliards de dollars en 2012, soit 36% du PIB mondial.

Le Maroc a gagné 26 places dans le classement des économies les plus intégrées aux flux mondiaux. Il a ainsi avancé de la 79e à la 53e place mondiale entre 1995 et 2012, selon le dernier rapport du cabinet McKinsey «Global Flows in a Digital Age». Après l’Ile Maurice, c’est la deuxième plus forte progression au monde. «Il s’agit d’un indicateur très positif, dans la mesure où l’étude établit aussi le lien qui existe entre le degré d’intégration d’un pays aux flux mondiaux, d’une part, et la croissance de son PIB, d’autre part. L’ouverture du Maroc sur l’économie mondiale contribue donc au développement et à la prospérité du royaume», estime Mourad Taoufiki, DG de McKinsey pour le Maroc. Ce dernier avertit que l’inclusion du Maroc dans la mondialisation implique aussi des défis pour le pays. «Nous devons être attentifs à la résilience de l’économie marocaine, notamment à sa diversification, pour permettre au pays d’absorber les cycles de l’économie mondiale à laquelle il est lié. Par ailleurs, on observe qu’au niveau mondial, la croissance des biens et services intensifs en capital intellectuel est aujourd’hui beaucoup plus rapide que celle des biens et services intensifs en main-d’œuvre.

Cela traduit un virage vers une économie du savoir mondialisée qui nécessite des efforts d’éducation et de formation importants pour rester dans la course», déclare Taoufiki.
Au niveau mondial, la valeur combinée du commerce des biens et services, auxquels s’ajoutent les flux financiers, a atteint 26.000 milliards de dollars en 2012, soit 36% du PIB mondial, contre à peine 5.000 milliards de dollars ou 23% du PIB mondial en 1990. 

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