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Redal rend sa copie

Malgré l'attentisme qui règne sur le dossier de Veolia, les sociétés délégataires travaillent de manière normale. Le top management de Redal a affirmé, lors d'une rencontre avec la presse, que cette période de transition n'affectait en rien la continuité du service public.

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«La société continue à gérer le service dont elle a la charge dans de bonnes conditions». C'est ce qu'a souligné Driss El Ouazzani, directeur exécutif de Redal. «Mieux encore, la société avance dans son plan d'action au titre de cette année», a-t-il ajouté, donnant pour preuve les projets qui sont en cours de réalisation, comme la mise en place d'un poste de source électrique à Hssain à Salé, d'un montant de plus de 200 millions de DH et qui s'inscrit dans le cadre des projets visant la sécurisation de l'alimentation en électricité.

Ainsi, l'engagement de la société tiendrait compte de la nature des services qu'elle gère. «Il s'agit des services vitaux et sensibles qui doivent être assurés en permanence», explique-t-il, défendant ardemment le bilan de Redal pour la période 2002-2014. Lors de cette rencontre, il a passé au crible les différentes étapes ayant marqué le parcours de la société depuis son introduction. En gros, le responsable laisse savoir que la société devrait être fière de ses réalisations, dues en partie à l'altruisme de son personnel.
Dans ce sens, le top management de Redal a mis l'accent sur les attaques auxquelles Redal a dû faire face. «Nous étions fortement critiqués même sur des questions qui ne relèvent pas de notre compétence, tel l'assainissement des voiries qui est du ressort des communes».

De 2002 à 2013, Redal a agi sur plusieurs fronts. Elle s'est penchée sur le financement et la mise en œuvre du programme d'investissements contractuel, la généralisation de l'accès des populations aux services de base, ainsi que l'amélioration de la qualité et la continuité du service public. L'objectif principal était d'accompagner la dynamique de développement de la capitale et de répondre aux besoins de la population, de plus en plus nombreuse. En quelques années, le nombre des clients de Redal n'a cessé d'augmenter pour atteindre un million en 2013. Le changement des habitudes des citoyens a aussi impacté la consommation d’électricité qui a augmenté de 40%, tandis que celle de l’eau s'est accrue de 10%, selon le responsable de Redal. «Cette augmentation est principalement due à l'amélioration des conditions de vie des familles marocaines dont une grande partie utilise les appareils électroménagers».

De manière générale, le taux d'engagement contractuel de la société a avoisiné 88%, selon le management de la société. Ainsi, les indicateurs financiers révèlent un chiffre d'affaires de 2,8 milliards de DH à fin 2013 et un montant d'investissements de 4,1 milliards de DH. À l'heure actuelle, Redal dessert plus de 2 millions d'habitants répartis sur 23 communes et arrondissements. De même, le taux de desserte en électricité a atteint 100% en 2013 grâce à un réseau de 6.700 km. Pour ce qui est du taux de desserte en eau potable, il a été réalisé à hauteur de 98,16% en 2013. En matière d'assainissement, la société a procédé à l'extension et au renforcement du réseau. Ainsi, 288 points noirs ont été éradiqués entre 2002 et 2013.

L'autre projet phare de la société est la mise en place du système de dépollution du littoral atlantique et du Bouregreg. Une autre performance de la Redal consiste en l'amélioration des taux de panne. Depuis 2002, le nombre d'incidents électriques est ainsi passé de près de 27.000 à 13.500 en 2013. Idem pour la durée moyenne de coupure qui a été ramenée de 3 h à 30 minutes, selon El Ouazzani.

S'ajoute à cela une amélioration significative des taux relatifs au délai, à la qualité d'intervention et ceux afférents aux interventions urgentes et au traitement des réclamations. La rencontre avec le management de Redal a été également une occasion pour faire le point sur les défaillances ayant marqué le parcours de la société. Concernant le retard d'investissement, estimé aujourd'hui à 1,2 milliard DH, il s'explique, notamment, par la pénurie du foncier et la complexité des procédures d'expropriation, comme a fait savoir le directeur exécutif de la société.

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