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Alors que plusieurs indicateurs laissaient croire que le début des travaux de construction d’un futur Grand Stade de Casablanca était sur le point de voir le jour, les autorités ont décidé de reporter ce projet. Mercredi, un article paru dans la presse électronique faisait état d’un pur et simple «abandon» du projet et d’un éventuel «désengagement de l’État, lequel se limiterait à fournir le terrain ainsi que les raccordements routiers.»
Contacté à ce sujet par le «Matin», Driss Rachid, directeur général de Casa Aménagement - organe chargé de la réalisation des projets dans la métropole - tempère. «Il ne s’agit en aucun cas d’un désengagement de la part des autorités de la ville, puisqu’aucune enveloppe financière n’a été, à ce jour, fixée pour la construction d’un nouveau stade à Casablanca.»
En effet, dans le plan de développement stratégique du Grand Casablanca 2015-2020, il n’existe aucune mention d’une future réalisation d’un tel projet. «En revanche, l’enveloppe de 220 millions de dirhams, destinée aux travaux de réaménagement du Complexe sportif Mohammed V, a bien été validée, explique M. Rachid. De toutes les façons, la construction d’un nouveau stade dans la capitale économique est un projet qui nécessite la mobilisation de tous les intervenants et renforcera l’infrastructure, dans l’optique de l’organisation de grands événements sportifs dans le futur», poursuit-il.
À signaler que le Grand Stade de Casablanca, à l’instar de ses pairs de Marrakech, Agadir ou encore Tanger, devra en outre donner la possibilité d’organiser d’autres événements, afin de maximiser le retour sur investissement. «Il y a encore pas mal de détails à définir. Parmi lesquels la construction ou non d’une piste d’athlétisme, ainsi que d’autres composantes d’un tel édifice, ajoute le DG de Casa Aménagement. Plusieurs études sont encore en cours et la priorité est plutôt donnée à des projets qui amélioreront la qualité de vie des citadins de Casablanca. Parmi eux, le réaménagement du Complexe Mohammed V, qui constitue un véritable bijou et une fierté pour les Casablancais» conclut-il.
