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L’Office des changes confirme. La facture énergétique du Maroc a baissé de 4,1% en 2013. Les importations de produits énergétiques s’établissent ainsi à 102,3 milliards de DH contre 106,6 milliards une année auparavant. «Cette régression provient de la baisse des achats de gasoil et de fuel (-3,5%), de houilles, cokes et combustibles solides similaires (-19,6%), de pétrole brut (-3,1%) et de gaz de pétrole et autres hydrocarbures (-5,1%)», explique l’Office. C’est l’effet prix qui a joué en faveur du Maroc, qui dépend de l’étranger pour plus de 93% de ses besoins énergétiques, les tonnages ayant légèrement progressé (19,95 millions de tonnes en 2013 contre 19,85 millions l’année précédente). Le prix moyen à l’importation des principaux produits énergétiques a donc baissé en 2013, alors qu’il avait augmenté durant la période 2009-2012, souligne le rapport de l’Office des changes.
Les principaux pays fournisseurs de pétrole brut en 2013 sont l’Arabie saoudite, l’Iraq et la Russie qui totalisent à eux seuls 98,2%. La part de l’Arabie saoudite a gagné 1,4 point, soit 49,1% contre 47,7% en 2012 et celle de l’Irak 4,7 points (31,3% contre 26,6%).
En revanche, la part de la Russie est demeurée stable à 17,8%. Quant au gasoil et au fuel, ils sont importés à hauteur de 75,2% des marchés américain, espagnol et russe. Par ailleurs, le prix du pétrole brut sur le marché international est demeuré relativement stable durant les trois dernières années, soit 104,1 $/baril en moyenne en 2013 contre 105 en 2012 et 104 en 2011, rappelle l’Office des changes.
La facture énergétique poursuit sa tendance baissière cette année. À fin août, elle s’établit à 65,54 milliards de DH, en recul de 2,1% sur un an. Les importations de l’huile brute de pétrole se sont élevées à 20,9 milliards de DH contre 21,7 milliards un an auparavant, soit une baisse de 3,6%. Les achats de gasoil et de fuel ont décru de 6,4% à 23,24 milliards de DH. Les quantités importées sont globalement demeurées quasiment stables. Quant au prix du pétrole brut, il se situe en moyenne à 104,4 dollars le baril à fin juillet 2014 contre 103,3 un an auparavant, toujours selon l’Office des changes.
À quel niveau la facture énergétique du pays bouclera-t-elle l’année ? Difficile de se prononcer, surtout avec la hausse actuelle du dollar.
