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Le Maroc perd 4 places dans le classement mondial

Le Maroc occupe le 96e rang sur une liste de 166 pays selon le classement mondial de l’indice de développement des technologies de l’information et de la communication établi par l’Union internationale des télécommunications. Il a gagné du terrain sur le critère «Accès aux TIC», mais en a perdu sur celui de l'«Utilisation des TIC».

Le Maroc perd 4 places dans  le classement mondial
Selon l’UIT, plus de trois milliards de personnes sont désormais en ligne.

Le Maroc a perdu quatre places dans le classement mondial de l’indice de développement des technologies de l’information et de la communication (IDI) établi par l’Union internationale des télécommunications (UIT). Il occupe le 96e rang sur une liste de 166 pays, selon l’IDI 2013 présenté dans le rapport annuel de l’UIT «Mesurer la société de l’information 2014», contre le 92e l’année dernière (Rapport UIT 2013 sur l’IDI 2012). Dans son rapport annuel, l'UIT publie globalement ses données mondiales (recueil et analyse) sur les TIC ainsi que l’IDI, un outil de mesure composite qui classe les pays en fonction notamment de leur niveau d'accès aux TIC, de leur utilisation des TIC et de leurs compétences dans ce domaine, sur la base d'indicateurs tels que le nombre d'abonnements au cellulaire mobile, le nombre de ménages ayant un ordinateur, le nombre d'internautes, le nombre d'abonnements à l'Internet fixe large bande et mobile large bande et le taux d'alphabétisation. Le Rapport 2014 montre, entre autres, que le Maroc est classé 80e selon le sous-indice «Accès aux TIC» (82e l'année dernière), 92e pour ce qui est de l'«Utilisation des TIC» (contre le 84e) et 122e au niveau des «Compétences TIC» (même niveau). Sur la liste des pays arabes, le Maroc pointe au 9e, derrière Bahreïn (classé 27e mondial), les Émirats arabes unis (32e mondial), Qatar (34), l’Arabie saoudite (47), Oman (52), Liban (62), Jordanie (87) et Égypte (89). Au niveau mondial, le Danemark arrive en tête du classement, suivi respectivement par la Corée du Sud, la Suède, l'Islande, la Grande-Bretagne, la Norvège, les Pays-Bas, la Finlande, Hong Kong et le Luxembourg qui ferme la liste du top 10.

lobalement, les 30 premières places du classement sont occupées par des pays européens, ainsi que par des pays à revenu élevé d’autres régions, comme l’Australie, Bahreïn, le Canada, les États-Unis, le Japon, Macao (Chine), la Nouvelle-Zélande et Singapour. L’indice IDI moyen de l’Europe (7,14) reste nettement supérieur à celui de la Communauté des États indépendants (CEI, 5,33), qui devance elle-même la région Amériques (4,86), la région Asie-Pacifique (4,47), les États arabes (4,55) et l’Afrique (2,31). S’agissant du Maroc, la valeur de l'IDI est de 4,24 et donc inférieure à toutes les moyennes régionales, à part celle de l’Afrique. Les valeurs de l’indice IDI sont en moyenne deux fois plus élevées dans les pays développés que dans les pays en développement. Par ailleurs, selon le rapport, plus de trois milliards de personnes sont désormais en ligne et les TIC continuent de croître à un rythme soutenu dans presque tous les pays du monde. À titre indicatif, l’utilisation de l’Internet a progressé de 6,6% en 2014 (3,3% dans les pays développés, 8,7% dans les pays en développement).

Le nombre d’internautes dans les pays en développement a doublé entre 2009 et 2014, et ces pays regroupent désormais les deux tiers des personnes connectées dans le monde. Sur ce volet, l’UIT indique que le Maroc a réussi à connecter un nombre important de ménages à l'Internet : le taux de pénétration est passé de 39% en 2012 à 46% en 2013. L'UIT indique aussi que sur les 4,3 milliards de personnes qui n’utilisent pas encore l’Internet dans le monde, 90% vivent dans des pays en développement, en particulier dans des zones rurales. Notons que le taux de pénétration de l'Internet auprès des ménages en zones urbaines est de 35% supérieur à celui des ménages en zones rurales au Maroc, contre à peine 4% dans les pays très développés. 

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