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Près de la moitié du réseau routier en mauvais état

Les chiffres sont sans ambigüité : 53,5% du réseau routier est dans un état bon à moyen, alors que 46,5% de ce réseau est en mauvais état. Le parc des ouvrages est logé à la même enseigne, puisque 200 ouvrages d’art menacent ruine. Pour assurer la sécurité des usagers, le ministère assure qu’il a procédé à la mise en place d’un système de gestion permettant de contrôler de près l’état de ces ouvrages et de prendre les décisions idoines : fermeture à la circulation, définition de la capacité portante, programmation de la maintenance ou encore la reconstruction.

Près de la moitié du réseau routier en mauvais état
à peine 53,5% du réseau routier est dans un état bon à moyen.

Près de la moitié du réseau routier revêtu est en mauvais état. C’est le rapport annuel 2013 du département de l’Équipement qui le dit. Les chiffres sont sans ambigüité : 53,5% du réseau routier est dans un état bon à moyen, alors que 46,5% de ce réseau est en mauvais état. Le rapport souligne en conséquence la nécessité de mener des interventions massives de maintenance, suite à la détérioration qu’a connue le réseau routier entre 2000 et 2013. Pour rappel, le réseau routier classé s’élève à 57.334 km, dont 41.431 km de routes goudronnées et 736 km de voies express. Ce patrimoine routier national assure 90% du transport des personnes et 75% du transport des marchandises.

Le département de l’Équipement a également dressé l’état des lieux du parc d’ouvrages, qui est d’ailleurs logé à la même enseigne. On apprend ainsi dans le rapport que 200 ouvrages d’art menacent ruine, 1.000 sont submergés, 200 ont une charge utile limitée et que seulement 1.500 sont conformes aux nouvelles normes. Pour assurer la sécurité des utilisateurs de ces ouvrages, le ministère assure qu’il a procédé à la mise en place d’un système de gestion, permettant de contrôler de près l’état de ces ouvrages et de prendre les décisions idoines : fermeture à la circulation, définition de la capacité portante, la programmation de la maintenance ou encore la reconstruction.

De manière globale, le ministère a engagé une série d’actions visant la sauvegarde du réseau routier et son adaptation à la circulation. Ainsi, une enveloppe budgétaire de 1,1 milliard de DH a été allouée, en 2013, à l’entretien du réseau routier et à la réparation des ouvrages d’art, à travers le renforcement de 784 km de routes et le revêtement de 903 km ainsi que la réparation et la restauration ou la reconstruction de 91 ouvrages d’art. Et pour adapter le réseau routier à l’augmentation du trafic, 464 km de routes ont été élargis durant l’année 2013. Toujours dans le cadre des efforts menés par le département de l’Équipement, durant 2013, il a été procédé à la reconstruction et à la réparation de 926 d’ouvrages d’art ayant été endommagés par les inondations ou l’érosion. À fin juin 2013, 480 opérations ont été achevées et 78 autres sont en cours à un rythme soutenu. En revanche, 69 opérations d’étude technique sont en cours.

S’agissant de l’état d’avancement du deuxième programme national des routes rurales (PNRR), l’année 2013 a été marquée par le lancement des travaux de construction et d’aménagement d’environ 600 km de routes, pour un coût d’environ 637 millions de dirhams, financé par le budget d’investissement (100 millions de DH) et la Caisse de financement routier (537 millions de DH). L’évaluation de l'exécution de ce programme fait état de progrès, et ce depuis son lancement en 2007 jusqu’à la fin de l’année dernière. Ainsi, depuis son lancement, la longueur totale a atteint 13.750 km sur les 15.600 km initialement programmés avec le désenclavement d’environ 2,7 millions d’habitants.

Pour donner un coup de pouce à ce programme, la Banque mondiale a donné son accord préliminaire pour octroyer au Maroc un prêt de 790 millions de DH, pour la réalisation de 1.300 km de routes rurales. Aussi, la direction générale des collectivités locales a contribué financièrement à hauteur de 1,1 milliard de DH pour la poursuite de la mise en œuvre de ce programme. De son côté, le gouvernement se penche sur l’élaboration d’une étude d’évaluation du PNRR I et II.

Quant au programme de mise à niveau territoriale (PMAT), il avance à pas sûrs. Trois ans après son lancement, le PMAT a été marqué par la réalisation des études de travaux concernant 1.050 km de routes et 28 ouvrages d’art. À cela s’ajoute le lancement des travaux afférents à 1.250 km de routes et 40 ouvrages d’art, qui sont toujours en cours de réalisation. Rappelons que ce programme s’inscrit dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain et vise la réalisation des infrastructures de base et la fourniture d’équipements et services de proximité aux habitants des zones frontalières et isolées, soit 503 communes rurales, relevant de 22 provinces du Royaume. 

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