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Clôture de la saison culturelle de la cité des marguerites

La saison culturelle à Kénitra s’est achevée en apothéose. La bibliothèque régionale a abrité récemment une soirée musicale envoûtante. Durant près de deux heures, la voix mélodieuse du musicien et interprète Ibrahim El Arrad a transporté le public mélomane de la cité des marguerites vers un univers de volupté et de contemplation.

Clôture de la saison culturelle de la cité des marguerites
Ibrahim El Arrad en compagnie de Latifa Ahrar lors de la cérémonie de clôture.

La comédienne marocaine Latifa Ahrar a trouvé les mots justes pour décrire l’ambiance qui régnait ce soir-là dans ce temple de la culture : «Ce lieu qui était auparavant une banque dédiée au capital matériel est devenu aujourd’hui un espace consacré au patrimoine immatériel ! La musique d’Ibrahim El Arrad contribue de manière éclatante à l’enrichissement de notre héritage artistique.»

Le public n’a pas tari d’éloges sur les capacités artistiques d’un chanteur dont la voix magique mérite plus d’attention de la part de l’industrie musicale nationale. Le violoncelliste et professeur de musique, Hassan Berrah El Kheir, a souligné que le musicien Ibrahim El Arrad disposait de qualités vocales exceptionnelles. «Il amène sa voix avec aisance sur tous les registres et toutes les gammes. Je ne connais pas beaucoup de chanteurs au Maroc et ailleurs qui possèdent une voix aussi sublime. Il a un talent incroyable, une voix qui se balade, avec une aisance déconcertante, entre le grave et l’aigu», a-t-il souligné.

Lors de cette soirée musicale, le mélomane a gratifié l’assistance par trois chansons de son premier album «Assahba» (l’amitié). L’une d’elles intitulée «Houria», paroles de Toufik Fakher et composition d’Ibrahim El Arrad, vante les charmes la belle ville d’Al-Hoceima. La baie de la perle de la Méditerranée a été choisie pour la production du prochain vidéo-clip de cette œuvre musicale. Ce site baigné dans des eaux turquoises a été récemment classé, en Corée du Sud, parmi les plus belles destinations du monde. En interprétant cette chanson à la mélodie andalouse, la voix d’El Arrad a résonné de son timbre sous les applaudissements d’une assistance conquise.

Le public qui avait rempli la salle de la bibliothèque régionale, tout au long de cette soirée, ne s’y est pas trompé. Il lui a réservé le triomphe qu’il mérite. La chanteuse Hanane Ahmed, lauréate du premier prix 2014 de la chanson moderne marocaine du concours du Syndicat libre des musiciens marocains, a, pour sa part, rendu hommage à Brahim El Arrad en interprétant une belle chanson de la diva égyptienne Najat Essaghira. Plusieurs jeunes talents ont tenu à partager avec cet artiste aux capacités vocales exceptionnelles des moments de grande émotion. Ils se sont succédé sur la scène pour interpréter des chansons orientales et occidentales en reconnaissance à un chanteur qui a toujours honoré sa ville natale Kénitra.

La soirée musicale s’est achevée par un moment de grande émotion, lorsque ses anciens amis ont interprété la chanson «As Sinia» du groupe mythique Nass El Ghiwane.
Il est à rappeler que le chanteur-compositeur Brahim El Arrad a obtenu le 2e prix de l’édition 2014 de la chanson marocaine-catégorie jeunes, organisée par le Syndicat libre des musiciens marocains en collaboration avec le ministère de la Culture.

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