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Le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique établit sa feuille de route

Moins de 24 heures après son installation par le Souverain, le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique a tenu, hier à Rabat, sa séance inaugurale. Dans une allocution prononcée à cette occasion le président du Conseil, Omar Azziman, a dressé la feuille de route de l'instance pour les prochains mois. Il a également rappelé aux membres l’ampleur de la tâche qui leur incombe, tout en les incitant à ne ménager aucun effort pour contribuer à la réussite du chantier de réforme du système éducatif.

Le Conseil supérieur de l’éducation,  de la formation et de la recherche scientifique établit sa feuille de route
En septembre prochain, le Conseil entamera la discussion et l’adoption du rapport d’évaluation de l’application de la Charte nationale de l’éducation et de la formation.

Au lendemain de sa nomination par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique a tenu sa séance inaugurale, hier au siège de l’Académie Hassan II des sciences et techniques, à Rabat. Une occasion pour les 92 membres de renouer le contact et de tracer la feuille de route et d’affiner la méthodologie de travail. Omar Azziman, nommé à la tête du Conseil, compte ainsi capitaliser sur les acquis pour optimiser l’action de cette instance, tant attendue. L’installation du Conseil supérieur de l’éducation, près d’une année après le discours royal du 20 août 2013, est un premier pas vers la réforme du système d’éducation nationale qui présente nombre de lacunes.

Pour son président, la mise en place du Conseil constitue une mutation institutionnelle, compte tenu de ses nouvelles prérogatives, consacrées par la Constitution. Celle-ci a élargi le champ d’action de ses attributions. En comparaison avec l’ancienne version (Conseil supérieur de l’enseignement), le Conseil supérieur de l’éducation est, aujourd’hui, une entité constitutionnelle indépendante, appelée à émettre des avis sur toutes les politiques publiques et sur toutes les questions d’intérêt national portant sur l’éducation, la formation et la recherche scientifique. De par sa composition plurielle, le Conseil se veut un forum de débat constructif sur la réforme du système de l’éducation et sa mise à niveau, comme l’a fait savoir M. Azziman.

Conscient de l’ampleur de la tâche, le nouveau président a appelé les membres du Conseil à retrousser les manches pour relancer ce chantier décisif pour l’avenir du Maroc. Et pour commencer, le Conseil doit se pencher sur l’élaboration des textes régissant ses structures organisationnelles et sur la présentation du rapport d’évaluation de l'application de la Charte nationale de l'éducation et de la formation (2000-2013), déjà remis à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, lors de la cérémonie d’installation du Conseil. Après cette étape, les membres du Conseil se pencheront dans les jours qui viennent sur l’examen et l’approbation de son règlement intérieur. S’ajoutent à cela, l’élection des membres du bureau du Conseil et des présidents, des rapporteurs et des membres des commissions permanentes. Déjà, lors de la séance inaugurale, le règlement intérieur a été présenté pour qu’il soit adopté au cours de la première session ordinaire du Conseil, prévue du lundi 21 au mercredi 23 juillet. En septembre prochain, le Conseil entamera la discussion et l’adoption du rapport d’évaluation de l’application de la Charte nationale de l’éducation et de la formation, l’examen des exposés des départements gouvernementaux qui porteront sur les projets de réforme du secteur.

Les membres du Conseil seront également amenés à se déplacer dans les différentes régions du Maroc pour échanger sur la question avec les différents acteurs, qui devraient être impliqués dans ce processus de réforme. L’idée est de se faire une idée précise de l’état des lieux pour pouvoir formuler des recommandations devant constituer «le point d’accès d'une réforme efficiente du système de l’éducation», a souligné Omar Azziman. Après, le Conseil s’attèlera à l’élaboration de son rapport stratégique. Celui-ci contiendra les orientations autour desquelles s’articuleront les axes de la réforme globale du système, a fait savoir M. Azziman, précisant que ce document sera élaboré suivant une approche participative et en concertation avec les départements ministériels concernés. 

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