Menu
Search
Jeudi 25 Avril 2024
S'abonner
close
Jeudi 25 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Spécial Marche verte

Le cheval, meilleur ami des Marocains

Qui a dit que le chien était le meilleur ami de l’homme ? Au Maroc, c’est le cheval qui a la cote et déclenche toutes les passions. En effet, à en croire le dernier discours de Omar Skalli, DG de la Société royale d'encouragement du cheval (Sorec), 88% des Marocains souhaiteraient être propriétaires d’un cheval.

Le cheval, meilleur ami des Marocains
Les Marocains adorent les chevaux depuis leur plus jeune âge.

L’importance du cheval et sa présence dans l’histoire et la culture marocaine depuis des siècles ne sont plus à démontrer. Il fut au centre des guerres et des luttes menées par le Maroc pour recouvrer sa liberté et son indépendance.

La vie des gens dépendait de celle du cheval, ce fut le moyen de communication le plus rapide à l’époque. Mais au-delà de ces raisons pratiques, le cheval était respecté, chéri, et même adulé, non seulement parce qu’il procurait honneurs et profits, mais aussi et surtout parce qu’il était le «compagnon» de l’Homme. Grâce aux services qu’il a toujours rendus aux hommes, le cheval est devenu symbole de générosité, de noblesse et d’intelligence.
De nos jours, le cheval continue de séduire les Marocains. En effet, une enquête a révélé que 88% d’entre eux souhaiteraient être propriétaires d’un cheval. C’est en tout cas ce qu’indiquait Omar Skalli, DG de la Société royale d'encouragement du cheval (Sorec), à l’occasion de l’annonce de cette septième édition. Une passion qui s’exprime de diverses façons. À commencer par un attachement quasi viscéral à cet animal, notamment en milieu rural. Dans les campagnes, les familles s’enorgueillissent d’avoir un cheval qui est traité d’ailleurs comme un membre de la famille. «C’est un compagnon, un membre de ma famille. Le soir, avant d’aller me coucher, je dois absolument passer le voir. Le matin, avant de faire quoi que ce soit, je dois vérifier qu’il ne manque de rien et qu’il va bien», expliquait le doyen des cavaliers marocains, Haddou Oukaamouch (80 ans). Tout comme lui, la plupart des cavaliers tentent de transmettre cet amour à leurs descendants. Autre aspect reflétant l’attachement des Marocains au cheval, la pratique de la tbourida (fantasia).

Plus qu’un sport qui permet au cavalier de montrer son savoir-faire, la tbourida contribue à la promotion des chevaux barbes et arabes barbes. Parés de leurs plus beaux atours et montant des chevaux splendidement harnachés, les participants perpétuent une tradition marocaine séculaire et contribuent, ce faisant, à la promotion de plusieurs métiers liés au cheval (sellerie, harnachement…). Le succès éclatant que rencontre cette manifestation prouve l’engouement des Marocains pour le cheval et l’équitation. Outre la tbourida et tout l’héritage culturel et symbolique qu’elle véhicule, la passion des Marocains pour le cheval s’exprime à travers les sports équestres dits modernes (sauts d’obstacles, dressage…). Là, sous l’égide de la Fédération royale marocaine des sports équestres, plusieurs clubs ont vu le jour et se sont développés. Ils organisent régulièrement des concours et des compétitions équestres. 

Lisez nos e-Papers