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Dans un rapport adressé à la 24e réunion des chefs des services chargés au plan national de la lutte contre le trafic illicite des drogues en Afrique, qui s'est tenue à Addis-Abeba (15-19 septembre), le Maroc a mis en avant les efforts qu’il ne cesse de déployer dans la lutte contre le trafic des drogues qui a été érigée en «priorité nationale». Le document souligne ainsi que les autorités marocaines ont multiplié les contrôles aux niveaux des frontières, des littoraux et des points de passage à travers la mise en place de moyens humains et matériels adaptés, ayant permis entre autres le démantèlement de plusieurs organisations criminelles à ramification internationale et la saisie d'importantes quantités de drogue.
Ces actions ont permis en 2013, selon le même document, la saisie de plus de 100 tonnes de résine de cannabis, plus de 219 tonnes de kif, 14,5 kg de cocaïne et plus de 450.357 comprimés de psychotropes. Il convient de signaler que les quantités saisies de psychotropes ont connu une «augmentation alarmante» de 530% en 2013 par rapport à l'année 2012 et que la plupart des saisies de psychotropes se sont effectuées au niveau des frontières est du pays. Des chiffres plus récents montrent le ferme engagement du Royaume dans sa lutte contre le trafic de toutes sortes de drogues. Selon le rapport, le premier semestre de l'année 2014, a connu la saisie de 94 tonnes de chira, 221 kg de cocaïne et 142.415 comprimés de psychotropes. Le document souligne que l'année 2014 a été marquée par l'émergence d'une nouvelle ligne du trafic international de la cocaïne en provenance du Brésil via des vols commerciaux.
Le rapport détaille également les efforts «colossaux» engagés par le Maroc ces dernières années dans le domaine de la lutte contre les cultures illicites du cannabis dans les provinces du nord du Royaume, ayant abouti jusqu'à présent à une réduction des superficies cultivées de plus de 65%. Parallèlement, les autorités publiques ont multiplié les initiatives dans les zones concernées par ces cultures illicites. Le but étant de mettre en place des activités génératrices de revenus, de valoriser le potentiel humain et culturel, d'améliorer les conditions d'accès aux services et infrastructures de base, de développer des capacités et du savoir-faire agricole et artisanal, ainsi que de protéger et l'environnement et préserver le domaine forestier.
