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Les lipides, des drogues dures pour le cerveau ?

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Pourquoi sommes-nous capables de nous relever la nuit pour manger un morceau de chocolat, mais jamais pour croquer une carotte ? C'est à cette question que l'équipe de Serge Luquet du laboratoire Biologie fonctionnelle et adaptative (CNRS/Université Paris-Diderot) vient d'apporter une réponse : les triglycérides, qui sont des corps gras fournis surtout par l'alimentation, pourraient agir dans notre cerveau, directement sur le circuit de la récompense, comme les drogues. Les résultats d'études menées chez la souris et publiés par la revue scientifique «Molecular Psychiatry» montrent que si le choix se présente, ce petit rongeur préfère une nourriture riche en graisses à des aliments plus simples. Les conditions idéales sont ainsi réunies pour la prise de poids. Si les taux de triglycérides sont élevés, le cerveau s'adapte donc pour obtenir sa récompense, de façon similaire aux mécanismes observés lors de la consommation de drogues.

Le café protégerait-il contre l’Alzheimer ?

C’est en tout cas ce que suggèrent des chercheurs français de l'INSERM. En effet, les auteurs de l’étude ont montré qu'une consommation «habituelle de caféine prévenait des déficits de mémoire et de certaines modifications de la protéine Tau».
Comme l'explique David Blum, responsable des recherches, «les souris traitées par la caféine ont développé une pathologie moins importante du point de vue de la mémoire, des modifications de la protéine Tau, mais également de la neuro-inflammation. Aux vues de ces résultats, les chercheurs ont souhaité mettre sur pied un essai clinique à base de caféine chez des patients atteints de la maladie d'Alzheimer».

Le sucre pour atténuer les tensions dans le couple

Avoir faim rend grincheux, manquer de sucre peut rendre agressif, conclut cette étude pour le moins originale de l’Ohio State University.
Cette étude a été menée durant 21 jours auprès de 107 couples mariés qui ont renseigné leur niveau de satisfaction sur leur relation et dont la glycémie a été relevée chaque soir. Pour mesurer leurs pulsions agressives, chacun des participants devait, en fonction de l’humeur éprouvée, piquer entre 0 et 51 épingles dans une poupée vaudou qui représentait leur conjoint. Comme attendu, plus le niveau de glucose dans le sang est faible, plus le nombre d’aiguilles plantées est important.

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