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La Banque mondiale salue le caractère exhaustif du plan marocain

Thomas Kerr, directeur chargé de la politique climatique à la Banque mondiale (BM), a mis en avant, lundi à New York, le caractère «exhaustif et concret» du Plan d'investissement vert national, présenté par le Maroc en marge du débat général de l'Assemblée générale de l'ONU qui se tient du 24 septembre au 1er octobre.

La Banque mondiale salue le caractère exhaustif du plan marocain
Hakima El Haïti.

«Le plan présenté aujourd'hui par le Maroc pour relever les défis des changements climatiques se distingue par son exhaustivité, du moment où il entend enclencher une dynamique d'investissement vert respectueuse de l'environnement», a souligné M. Terr. Ce dernier, qui se charge également des politiques climatiques à l'International Finance Corporation (IFC), s'exprimait lors d'une table ronde organisée au siège de l'ONU par le Maroc et présidée par la ministre déléguée auprès du ministre de l'Énergie, des mines, de l'eau et de l'environnement chargée de l'Environnement, Hakima El Haïti.

«Le Maroc est le seul pays qui dispose désormais d'un plan aux contours complets» en matière de protection de l'environnement et de lutte contre le réchauffement climatique, a-t-il indiqué, relevant que le Royaume se positionne en tant que leader et modèle pour les pays de la région et au-delà.
M. Kerr a, par ailleurs, fait part de la disposition de la Banque mondiale à accompagner le Maroc dans ses efforts qui «promeuvent des pratiques respectueuses de l'environnement et du climat».
Il a précisé, à cet effet, que l'institution monétaire tente, en collaboration avec le gouvernement marocain, de «réduire le fossé» entre les secteurs public et privé, à travers des partenariats tangibles, le but étant d'aider à la concrétisation des objectifs du plan d'investissement vert national.

Pour sa part, Hakima El Haïti a plaidé en faveur d'une solidarité régionale et internationale comme prélude pour lutter contre la désertification et les changements climatiques. «Les objectifs visant à lutter contre ce phénomène seraient difficiles à atteindre sans une solidarité locale, régionale et internationale», a indiqué Mme El Haïti qui s'exprimait lors d'une session sur la gestion durable des terres organisée par le Maroc, le Qatar, l'Allemagne et l'Islande. Elle a expliqué, à cet égard, que la dégradation des terres, l'érosion et le changement climatique exigent de tous les intervenants de faire preuve de plus de vigilance et d'un engagement sérieux pour redresser cette situation et parer aux facteurs qui mettent en péril la sécurité alimentaire dans le monde, notamment en Afrique.
«Il est désormais important» d'assurer un transfert de technologies, de savoir-faire et d'expertise et de mobiliser les fonds nécessaires pour aider à l'éradication de ces phénomènes et relever «ce défi international» en s'appuyant notamment sur une approche intersectorielle et exhaustive, a-t-elle recommandé.

Évoquant les efforts déployés par le Maroc pour faire face aux effets du changement climatique, notamment la désertification et les périodes de sécheresse, Mme El Haïti a mis en avant la politique des barrages mise en place depuis les années 60. Cette démarche a permis de gérer d'une manière propice et optimale les ressources en eau et la demande croissante pour cette source vitale, a-t-elle dit, ajoutant que d'autres politiques destinées notamment à la protection des eaux souterraines ont été adoptées. Dans la même veine, la ministre a souligné la pertinence du Plan agricole «Maroc Vert» dans le cadre duquel plusieurs stratégies et programmes ont été mis en place pour une meilleure gestion des ressources naturelles.

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