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L’Universite Hassan Ier et l’Institut supérieur des sciences de la santé de Settat, en collaboration avec l’Indiana State University (USA), ont organisé, du 23 au 25 juin courant à Marrakech, le premier Symposium international sur l’éducation et les stratégies de la recherche pour réduire la mortalité infantile au Maroc. Cet événement, dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par Soumia Benkhaldoune, ministre déléguée auprès du ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, a été encadré par des professeurs et des chercheurs américains et marocains et a connu la participation de plus d’une centaine de bénéficiaires, dont 80% de femmes, issus de plusieurs villes du Royaume.
Les «Stratégies et systèmes nationaux de surveillance dans la réduction de la mortalité infantile au Maroc», «Les causes de la mortalité maternelle et néonatale», et les «Soins infirmiers en santé maternelle, infantile et obstétricale», sont autant de thèmes abordés lors du Symposium.
Le taux de mortalité infantile est un indicateur déterminant de la carte sanitaire d’une nation. Il est calculé en nombre de décès pour 1.000 naissances vivantes. Le Maroc a réalisé des progrès considérables dans la réduction des décès chez la mère et l’enfant. Ceci, grâce à l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH). En effet, la mortalité infantile au Maroc est passée de 6 décès pour 1.000 naissances vivantes en 1990 à 2,1 pour 1.000 en 2012.
Dans son intervention, Soumia Benkhaldoune a indiqué que le Maroc a réalisé des progrès considérables dans la réduction des décès chez les mères et les enfants, et que le gouvernement œuvre inlassablement pour réduire le taux de la mortalité infantile au Maroc, qui s’établit à 112 décès pour 100.000 naissances vivantes.
