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La tenue de ces assises dans la Cité ocre, avec la participation de plus d’une centaine d’investisseurs et de donneurs d’ordre des plus importants sur le marché mondial, témoigne à la fois du dynamisme de l’Association des exportateurs de boyaux au Maroc (MORSCA) et des efforts inlassables déployés par les unités industrielles nationales pour la mise à niveau de leurs méthodes de gestion et de production, ainsi que la conformité desdites méthodes aux exigences des normes internationales en matière de sécurité sanitaire.
Cette rencontre de deux jours a été l’occasion pour les opérateurs nationaux de rencontrer des donneurs d’ordre et d’exposer le niveau de qualité atteint par leurs unités de production, dans la perspective de promouvoir les exportations, renforcer davantage la compétitivité du secteur, encourager les investissements et améliorer l’attractivité du Maroc en tant que hub réactif de production. La MORSCA, en tant que membre associé de l’ENSCA et de l’Association internationale des boyaux naturels (INSCA), a saisi cette occasion pour mettre en avant les potentialités dont recèle le Royaume et, partant, impulser une nouvelle dynamique à cette filière. Selon l’Association, 21 unités de production sont aujourd’hui enregistrées au niveau de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) et agréées à l’exportation. Ces unités sont également portées sur les listes de la Commission européenne après les deux missions d’audit effectuées au Maroc par l’Office alimentaire et vétérinaire (OAV) relevant de ladite commission. Les rapports positifs de l’OAV ont été d’une importance capitale dans la mesure où ils ont contribué à la promotion des exportations nationales de boyaux et à la consécration du Maroc en tant plateforme de production respectueuse des normes et standards internationaux en matière de sécurité sanitaire, précise la même source. Soucieuses de se mettre au diapason des exigences du marché européen, principal débouché de la production nationale, les 21 unités, qui sont des entreprises structurées générant quelque 2.500 emplois directs, ont consenti d’importants investissements et enclenché un processus de mise à niveau aussi bien de leurs outils de production que de leurs règles de fonctionnement intégrant la traçabilité des exigences, conclut-on.
