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D’une durée de six ans et d’un chiffre d’affaires de quelque 50 millions d’euros, le contrat porte sur la collecte et l’évacuation des déchets ménagers et assimilés, le nettoiement des voies et places publiques, ainsi que sur l’évacuation des produits de nettoiement.
Cette expérience est la première de «Derichebourg» au Maroc dans les métiers de services aux collectivités. Le groupe opérait jusqu’à présent sur des activités de services aux entreprises à travers des contrats de gestion déléguée pour des clients dans des secteurs spécifiques tels l’agroalimentaire, la grande distribution, l’industrie et les centres commerciaux. Il est lié par des contrats de gestion déléguée au centre commercial «Morocco Mall» de Casablanca (350 boutiques) et au complexe multifonctionnel «Carré Eden» de Marrakech (60 boutiques).
Le choix s'est porté sur le groupe eu égard aux engagements techniques pris dans l’optique de répondre aux exigences d’excellence formulées par la commune urbaine dans son cahier des charges, explique le président de «Derichebourg» Maroc. «À titre d’exemple, nous nous sommes engagés à déployer un parc matériel neuf à haute performance technique et environnementale, à mettre en place un système de suivi et de contrôle très rigoureux de la prestation et à déployer notre triple certification Qualité sécurité et environnement (ISO 9001 – 14001 & 1800)», fait savoir Thomas Derichebourg.
Le groupe est le troisième gestionnaire délégué à Marrakech aux côtés de l’entreprise «Segedema», filiale du groupe français Pizzorno Environnement, qui opère dans les arrondissements de la Médina et de Sidi Youssef Ben Ali, et de l’entreprise marocaine «SOS NDD» qui est en charge de la collecte et de l’évacuation des déchets ménagers dans l’arrondissement Ménara.
Ce schéma de triple concession a été adopté par le Conseil de la ville dans le souci de garder un certain standing à la Cité ocre qui produit quelque 800 tonnes de déchets par jour. La décision de diviser Marrakech en trois secteurs, au lieu de deux lors des contrats précédents, se justifie à la fois par la diversité du tissu urbain et la volonté d’assurer un meilleur service et de meilleures prestations aux habitants.
