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Clôture de la première édition du Festival «Dakira»

La première édition du Festival de Mohammedia, qui s’est déroulée du 25 au 31 août, est une initiative qui a constitué un bol d’air pour les habitants, tout en permettant aux visiteurs de découvrir le patrimoine de la ville.

Clôture de la première édition  du Festival «Dakira»
La place de l'Hôtel de Ville de Mohammedia a été baptisée Place Mohammed V en commémoration de la visite historique du Souverain défunt le 25 juin 1960.

Le rideau est tombé sur la première édition du Festival de Mohammedia. Le moins que l’on puisse dire est que cette édition a validé la dynamique actuelle engagée pour l’inscrire dans une optique d’originalité et d’authenticité. Le plus important est d’encourager la préservation de l’histoire de la ville, de ses évènements historiques, de son patrimoine, de son identité et de sa culture. En ce sens, les organisateurs ont tenté de donner à cet évènement une portée historique.

En effet, «Dakira» a démarré avec une cérémonie particulière au cours de laquelle une plaque commémorative a été révélée au public, en célébration du 54e anniversaire de la visite le 25 juin 1960 de feu S.M Mohammed V à Fedala, Mohammedia aujourd’hui. Cette plaque commémorative a été mise en place sur le rond-point situé en face de l’Hôtel de Ville. Aussi, désormais, cette place porte le nom de Place Mohammed V.
Parallèlement, «Dakira de Mohammedia» a été caractérisée par un riche programme d’activités artistiques, des animations pour enfants, des ateliers axés sur le civisme et la protection routière, la sensibilisation à l’environnement, etc. Des artistes marocains se sont produits et ont animé une grande soirée artistique dans une atmosphère conviviale et festive (Nass El Ghiwane, Daoudi, Jil Jillala, les formations Damou et Tagada, ainsi que les humoristes Souileh, Safaj & M’hiwal, qui ont enflammé la scène du stade Al-Bachir, illuminé par la suite à travers un spectacle d’un feu d’artifice. «C’est une chance que notre séjour ait coïncidé avec cet évènement qui nous a permis de découvrir les nombreuses facettes de cette belle ville de Mohammedia. Le sublime spectacle de fantasia nous a ravis. Cette fête dédiée au cheval a une connotation particulière, elle perpétue une tradition ancestrale (…) Nous avons visité la casbah qui constitue un riche patrimoine. Nous avons aussi constaté qu’elle a besoin d’un grand travail de réhabilitation afin de préserver la spiritualité de ce lieu chargé d’histoire»,

ndiquent des touristes français.Le message est clair, «Dakira» a révélé un aspect de la ville : son patrimoine qui n’a pas bénéficié de réhabilitation. Quoi qu’il en soit, il n’est pas question de procéder à l’évaluation de «Dakira de Mohammedia» par son organisation, mais plutôt par sa finalité. Laquelle reste tributaire d’une mise à niveau du tissu urbain ancien de la ville et de la valorisation de ce qu’il reste de ses richesses patrimoniales. Les organisateurs doivent faire le bilan de cette première édition de «Dakira», afin que les prochaines éditions fassent l’objet de concentrations avec l’ensemble des partenaires et acteurs de la ville pour élaborer un programme adapté, avec un bon dosage de l’histoire, de la culture, de l’art et de la musique. «Dakira» doit grandir, pour cela, il faut impliquer toutes les potentialités de la ville : autorités, élus, acteurs civils, associations, université, etc., pour plus de recherche dans l’histoire de la ville et de ce qu’il reste de ses richesses patrimoniales. 

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