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La cité des fleurs en quête de plages propres

Depuis l’année 2012, aucune plage de la cité balnéaire n’a réussi à décrocher le «Pavillon bleu». Il y a urgence à conjuguer les efforts et aller à la reconquête du fameux label.

La cité des fleurs en quête de plages propres
La ville de Fedala plus que jamais déterminée à récupérer son «Pavillon bleu».

Au-delà des effets de la pollution, la cité balnéaire s’est engagée pour la protection de son environnement, développant des actions d’aménagement et de nettoiement pour améliorer la qualité de ses installations et garantir la propreté des plages. Dans ce contexte, de nombreuses actions ont été menées par les services concernés et autres entreprises citoyennes à même de promouvoir l’attractivité des zones de baignade.

L’objectif est de repositionner Mohammedia dans le créneau d’un nouveau tourisme balnéaire et de loisirs, susceptible de contribuer à son essor socioéconomique. L’aménagement des plages s’est poursuivi pour valoriser ces lieux de loisirs (qualité des eaux de baignade, sécurité, hygiène, transport, etc.). Ces efforts ont été couronnés de succès puisqu’en 2011 et 2012 la plage des Sablettes a été labellisée «Pavillon bleu». Une distinction encourageante, mais lourde de sens et de responsabilité. C’est un chantier qui devait se poursuivre afin de préserver cet acquis et réhabiliter les autres plages de Mohammedia. Néanmoins, la même dynamique n’a pas été maintenue, puisque depuis 2012, aucune plage de la cité des fleurs n’a pu décrocher le fameux label tant convoité. Cet état de fait peut avoir plusieurs explications. Le rivage de certaines plages a été altéré par des problèmes liés à la propreté, au commerce balnéaire, aux parkings, à la sécurité, au manque d’animation, etc. «L’absence de station d’épuration, conjuguée aux comportements inciviques de certains estivants, en plus d’une mauvaise gestion environnementale, a fait que les plages sont entrées dans un cycle de dégradation regrettable et dangereux», souligne cet acteur associatif.

Aussi, afin de remédier à ces problèmes qui nuisent à la renommée des plages de Mohammedia, le plus important est de coordonner les efforts pour la sauvegarde de l’ensemble du littoral et en valorisant la corniche. Dans le même sillage, il convient de tout mettre en œuvre, notamment les moyens humains et matériels nécessaires, afin d’améliorer les conditions d’estivage. Tout le monde doit s’investir davantage pour la sauvegarde de l’ensemble des plages de la cité. De même, pour contribuer à la réussite de cette mission, il s’avère salutaire de nouer des partenariats entre les communes locales, la société civile et les entreprises citoyennes s’intéressant à la sauvegarde de l’environnement.

À cet effet, tous les critères doivent être mis en équation, à savoir la veille sur la qualité des eaux de baignade, l’aménagement des infrastructures, le renforcement du réseau du transport, l’organisation des parkings, la fluidité de la circulation, la facilité de l’accès aux plages, l’interdiction de location des chevaux, le contrôle du commerce balnéaire, l’animation, la sécurité, le balisage des zones concernées, la communication et les panneaux de sensibilisation.

La tâche semble ardue, certes, mais elle n’en demeure pas moins possible et réalisable grâce à la mobilisation de toutes les parties concernées, à commencer par les estivants. 

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