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Nabil Benabdellah réélu secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme

Nabil Benabdellah a été réélu hier en fin d'après midi à la tête du Parti du progrès et du socialisme à l'issue d'un 9e congrès qui a connu moult rebondissements. En effet, cinq des six candidats se sont retirés l’un après l’autre pour diverses raisons peu de temps après le démarrage de la troisième journée du congrès.

Nabil Benabdellah réélu secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme
Peu de temps après le démarrage, une certaine tension régnait sur les travaux du congrès notamment au cours des premières sessions plénières.

L e 9e Congrès national du Parti du progrès et du socialisme (PPS) ayant démarré vendredi à Bouznika a dépassé le temps qui lui était imparti (il devait prendre fin dimanche dans l’après-midi). De surprise en surprise, les congressistes ont eu beaucoup de peine à avancer selon l’agenda et les délais prévus. Il faut dire que cet important rendez-vous partisan a été riche en rebondissements.
Lundi avant 15 h, trois candidats seulement étaient toujours en compétition pour le titre de secrétaire général du parti : Nazha Skali, Nabil Benabdellah et Abdelhafi Ouallalou. Trois autres avaient retiré leurs candidatures auparavant : Mohamed Grine, Saïd Saadi et Aziz Eddrouche. Quelques minutes après, coup de théâtre ! Nazha Skali et Abdelhafi Ouallalou se sont également retirés de la compétition. Nabil Benabdallah reste seul candidat à sa propre succession (nous avons appris qu'il a été réélu alors que nous mettions sous presse), et à demander l’aval du comité central, tenez-vous bien, par vote secret. D’ailleurs, ce comité central a pu voir le jour presque au forceps.

Flash-back

Peu de temps après le démarrage, une certaine tension régnait sur les travaux du congrès notamment au cours des premières sessions plénières. Car une proposition soumise à travers la commission des statuts voulait que le secrétaire général du parti soit élu par le congrès et non plus, ainsi que cela avait été proposé avant, par les membres du comité central à élire. Ce qui a suscité l’opposition des congressistes qui ont refusé le principe lui-même, redoutant qu’un tel vote ne donne au secrétaire général des pouvoirs qui dépassent le comité central…
Cependant, le moment qui a tenu toute la classe politique en haleine et non seulement les membres du PPS reste la phase de l’élection des membres du comité central. Une phase qui a nécessité de nombreux va-et-vient entre les organisateurs du congrès, les candidats potentiels à la direction du parti, les chefs des différentes commissions, et plus particulièrement la commission des candidatures et des mandats. Le problème a surgi du fait que, sur les 2.137 congressistes, 1.600 militants se sont présentés, ce qui représente 75% des congressistes qui souhaitaient siéger au comité central.

Un millier de militants au comité central

La commission des statuts et des mandats a dû travailler dur pour trouver une solution. Elle s’est penchée sur de nouveaux critères pour filtrer l’accès à la candidature au dit comité. Ce qui a conduit, avant que ces critères ne soient adoptés, à un blocage qui a duré toute la journée de dimanche. Une journée au cours de laquelle devait, en principe, prendre fin le congrès qui devait connaitre l’annonce des résultats des élections du comité central ainsi que du secrétariat général.

La commission a proposé, en plus des critères déjà convenus pour accéder au comité central, de nouvelles exigences. Ainsi, en plus de l’ancienneté, l’aptitude politique, le militantisme… la commission a exigé que les sections présentent des candidats en proportion des résultats des dernières élections législatives. Le nombre des adhérents a également été pris en compte. Malgré cette volonté de dégraisser le nombre des membres du comité central, en fin de compte, ce sont 1.020 militants qui ont été retenus, après élection, dans la plus importante instance après le congrès, le comité central. Alors que le comité sortant ne dépassait pas les 720 membres. Un autre moment de tension a marqué le déroulement des travaux de ce congrès. Deux candidats, Mohamed Grine et Saïd Saadi, ont décidé de se retirer de la course. «Nous nous retirons en guise de protestation contre des agissements inadmissibles allant jusqu’à la violence contre un membre de la commission des candidatures et des mandats. Nous défendons des idées et nous ne pouvons pas nous abaisser à ce niveau. Nous avons donc préféré nous retirer», expliquent-ils.

Hier, le millier de membres composant le comité central devaient élire le seul candidat resté en course à la tête du PPS, Nabil Benabdellah. Une opération qui devait être suivie de l’élection des membres du bureau politique du parti.

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