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Les deux voisins ont tenté de trouver un point d'accord à propos de manœuvres militaires à venir et les rencontres entre les familles séparées par la guerre. Des réunions familiales prévues en septembre avaient été annulées au dernier moment par la Corée du Nord. Ces rencontres sont les premières à se tenir à un aussi haut niveau depuis 2007. La rencontre de mercredi dernier s'est terminée tard dans la nuit, mais elle n'a débouché sur aucun accord ou communiqué conjoint. Le Sud a cependant pour objectif que des réunions de membres de familles séparées par la guerre de Corée (1959-1953) prévues fin février aient bel et bien lieu.
Ce programme, interrompu depuis plus de trois ans, vise à réunir, pour quelques jours seulement, parents et enfants, frères et sœurs, qui se trouvaient de part et d'autre de la frontière coréenne à la fin de la guerre. Le Nord souhaite, pour sa part, que des manœuvres militaires conjointes, entre les armées sud-coréennes et américaines, dont le lancement a été fixé fin février, soient repoussées. Selon l’AFP, Pyongyang, capitale de la Corée du Nord, considère ces exercices comme un entraînement à une invasion de son territoire. Séoul, capitale de la Corée du Sud, et Washington affirment qu'il s'agit de manœuvres «défensives». Les deux frères ennemis n'ont toujours pas signé de traité de paix.
