Menu
Search
Jeudi 25 Avril 2024
S'abonner
close
Jeudi 25 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Mondial de l'Automobile 2006

L'Iran envisage de prolonger les négociations

L'Iran envisage de prolonger les négociations nucléaires pendant six à douze mois, aux conditions précises de l'accord intérimaire de Genève de novembre 2013, en cas d'échec des pourparlers avec les grandes puissances qui s'achèvent aujourd’hui à Vienne.

L'Iran envisage de prolonger  les négociations

Le «5+1» (Chine, États-Unis, France, Russie, Royaume-Uni et Allemagne) et l'Iran poursuivent leurs négociations pour arracher au moins un accord de principe, une perspective toutefois incertaine alors que selon toutes les parties des «divergences importantes» subsistent. Dans ce contexte, l'Iran a fait savoir, hier dimanche, qu'il souhaitait laisser la porte ouverte à la discussion en cas d'échec, dans ce dossier source de tensions internationales depuis plus de dix ans. «Il faut absolument éviter un climat de confrontation avec une escalade de part et d'autre. Par exemple, qu'on réponde à de nouvelles sanctions par un développement du programme nucléaire. Il faut éviter cela», a assuré une source iranienne à l'AFP. «Nous préférons bien sûr une entente politique générale, mais si nous n'y arrivons pas (...) une prolongation de l'accord de Genève sera le moindre mal», a confié cette source, précisant que cela pouvait «être pour une durée de six mois ou d'un an».
L'accord intérimaire de Genève, signé en novembre 2013, prévoit le gel d'une partie des activités nucléaires de l'Iran contre une levée partielle des sanctions internationales, de façon à offrir un cadre favorable aux négociations. Conclu pour une période de six mois et entré en application en janvier 2014, il a été prolongé de quatre mois en juillet dernier pour permettre à l'Iran et aux grandes puissances de parvenir à un accord global d'ici au 24 novembre.

Graves divergences

Mais la conclusion d'un tel accord complet, englobant toutes les dimensions techniques du dossier, est désormais «physiquement impossible» dans le délai imparti, a confié une source européenne proche des négociations, citée par l’AFP. Et même la perspective d'un accord de principe est incertaine. Environ 200 personnes se sont rassemblées dimanche à Téhéran pour réaffirmer le droit «absolu» de l'Iran à l'énergie nucléaire, alors que les discussions entre les négociateurs iraniens et les grandes puissances semblent dans l'impasse à Vienne. La manifestation, l'une des rares autorisées par le régime récemment, a eu lieu devant le réacteur de recherche nucléaire de Téhéran, un site sécurisé normalement interdit aux médias. Les manifestants, en majorité des étudiants, arboraient des pancartes où était inscrit : «L'énergie nucléaire est notre droit absolu», «Pas d'arrêt sur la voie du progrès» ou «Les sanctions n'ont pas d'effet». 

Lisez nos e-Papers