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Un vibrant hommage à Fatima Atif et Hicham Abdelhamid

L’ambiance de la cérémonie d’ouverture a été on ne peut plus festive. Comme d’habitude, c’est le groupe Rokba de Mohamed Kartaoui, très représentatif de la région, qui a donné le ton à cette 11e année du Festival international du film transsaharien de Zagora.

Un vibrant hommage à Fatima Atif  et Hicham Abdelhamid
Fatima Atif et Hicham Abdelhamid.

Les organisateurs considèrent le niveau atteint par le festival comme une réussite, étant donné les obstacles qu’ils ont dû surmonter depuis la création de cette manifestation cinématographique. Abdellah Saâf, président de cette édition, l’a signalé dans son allocution, en insistant sur le fait que ce festival a le mérite d'atteindre ce rayonnement, car il a pu, tout au long des éditions, sauvegarder sa spécificité saharienne. «Je loue les efforts de tous ceux qui sont derrière ce Festival qui peut, certainement, s’ouvrir sur d’autres horizons».

Le président de l’Association Zagora, Ahmed Chahid, premier militant pour pérenniser ce festival, s’est déclaré content des étapes qu’il a traversées jusque-là. «La continuité donne goût à la vie et nous sommes fiers d’atteindre la 11e édition d’un festival que nous avons construit pierre par pierre, tout en préservant notre identité et tout en veillant à transmettre tous ces acquis à une jeunesse qui prendra un jour la relève. Nous sommes sûrs que nos efforts seront récompensés un jour par la force que porte chaque édition.
Cette année, nous sommes forts par les noms, marocains et étrangers, présents ici, dont chacun d’eux a une empreinte dans le cinéma de son pays. C’est vrai que les moyens ne sont pas à la mesure de nos aspirations. Mais nous avons toujours l’espoir en l’avenir. Cet espoir représente notre passion encore vive dans notre cœur et notre esprit».

Une déclaration forte à la hauteur des temps forts du festival, notamment les moments des hommages rendus à des artistes qui brillent dans l’univers du septième art. C’est bien le cas de l’Égyptien Hicham Abdelhamid et de la Marocaine Fatima Atif. Ces hommages les poussent à donner plus. Des moments inoubliables dans cette cérémonie d’ouverture qui s’est poursuivie par la présentation des trois jurys – ceux des longs métrages et celui du scénario – et qui s’est terminée par la projection du premier film en compétition officielle «Sotto Voce» du cinéaste Kamal Kamal.

Une production qui a déjà eu plusieurs Prix et distinctions et où beaucoup de comédiens marocains ont étonné par leur jeu exceptionnel. 


Questions à Abdellah Saâf, professeur universitaire et politologue

«C’est une manifestation qui ne cesse de s’améliorer»

Que pouvez-vous me dire sur la thématique du festival ?
Je pense que c’était vraiment difficile de se maintenir sur une thématique aussi spécifique, aussi circonscrite, qui concerne le Sahara. Mais le fait que le festival en soit à sa 11e édition est la preuve que c’est un pari réussi. D’autre part, la qualité des films est à chaque fois surprenante. C’est un festival qui ne cesse de s’améliorer. L’une de ses caractéristiques est l’effort de la société civile, qui est aussi derrière sa réussite, avec l’appui des différents partenaires.

Que peut apporter ce festival à Zagora et sa région ?
Il y a la question de la dynamisation territoriale qui est importante. Le festival en est un des moteurs. Cela peut aussi refléter encourager les investissements touristiques et autres.

Qu’est-ce que cela vous fait d’être choisi comme président de la session 2014 ?
C’est un honneur. Je suis déjà venu pour participer à d’autres activités du festival. Mais cette fonction de président a un autre goût.

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