Menu
Search
Vendredi 19 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 19 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next L'humain au centre de l'action future

Une compétition dense entre les films en lice

Après la cérémonie d’ouverture avec notamment la projection du premier film en compétition de Kamal Kamal «Sotto Voce», la onzième édition du Festival international du film transsaharien de Zagora se poursuit ce mardi avec un programme riche et diversifié axé sur le thème «Le cinéma et la jeunesse» : projections de films en lice et hors compétition, ateliers, rencontres et concours de scénario.

Une compétition dense entre  les films en lice
«Sotto Voce» de Kamal Kamal se profile comme un candidat potentiel et a toutes les chances de rafler le grand prix de la compétition du festival.

Le Festival international du film transsaharien de Zagora s’est ouvert lundi soir dans une ambiance de fête et de convivialité. Et c’était le long métrage «Sotto Voce», autrement dit «La Voix sourde» du réalisateur marocain Kamal Kamal qui a ouvert le bal de la compétition de cette onzième édition du Festival.

Ce film de 1h 40 min, Grand Prix «Ousmane Sembène» lors de la dix-septième édition du Festival du cinéma africain de Khouribga (FCAK), et Grand Prix de la quinzième édition du Festival national du film (FNF) de Tanger, se profile comme un candidat potentiel et a toutes les chances de rafler le grand prix de la compétition du festival. Cette édition se poursuit aujourd’hui avec un programme éclectique autour du thème retenu pour cette année : «Le cinéma et la jeunesse». D’abord, un atelier de cinéma est prévu à 9 h 30 suivi du programme «Cinéma itinérant» prévu à 10 h. Et l’on arrive à la projection des films en compétition et hors compétition tels «Grand comme le Baobab» de Jeremey Teicher qui représentera le cinéma sénégalais dans le cadre de la compétition officielle de cette édition.

Ce film sera projeté à 10 h 30. L’après-midi, les cinéphiles auront droit à une série de projections qui débutera à 15 h 30 avec «Kami’s Party» de Ali Ahmad Zadeh, un film, également en lice, qui défendra les atours du cinéma perse durant cette manifestation internationale.

D’autres projections suivront lors de cette soirée, dont le film «The Distant Sky» de Samia Zaman qui, lui, représentera le septième art du Bangladesh. Le Festival se poursuivra jusqu’au 25 octobre avec notamment la compétition officielle des longs métrages, programmée pour la deuxième fois consécutive, et le concours de scénario autour de la thématique du désert et tous les sujets y afférents : Eau, nomadisme, mode de vie dans les oasis, coutumes et mœurs, Casbahs et changements climatiques.

Organisé par l’Association Zagora pour le film transsaharien, le Festival connaîtra cette année une compétition très dense entre les longs métrages retenus, en provenance de divers horizons dont on retient, entre autres la France, la Chine, le Bangladesh, l'Algérie, la Tunisie, l'Égypte, l'Iran, l'Irak et le Sénégal, sans oublier le Maroc, pays hôte de la manifestation. Mais en dehors de la compétition officielle, le Festival du film transsaharien de Zagora confirme cette année son intérêt pour la nouvelle scène cinématographique et accorde une place de choix aux jeunes talents de la région.

Dans ce sens, l’évènement propose une formation de qualité au profit de ces derniers à travers des ateliers animés par des spécialistes portant sur l'analyse filmique, le documentaire, le montage, le décor et la réalisation. Le cinéma de plein air ne sera pas du reste. Devenue une tradition que le festival réitère chaque année, cette partie importante du programme sera à l’honneur avec la projection au grand public d'une série de films marocains et étrangers. Il y aura aussi un cycle de films axés sur la jeunesse qui sera ponctué par l’organisation d’une conférence sur le thème «Les jeunes, acteurs et avenir du cinéma», animée par des spécialistes du Maroc et de l'étranger.

Lisez nos e-Papers