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À la rencontre d'une œuvre avec le pianiste virtuose Jean-François Zygel

L’Orchestre philharmonique du Maroc (OPM) entame sa 19e saison avec une programmation digne des grandes scènes internationales. Les 2, 3, 4, et 6 décembre seront les dates des concerts, respectivement, au Théâtre national Mohammed V à Rabat, au Rialto à Casablanca et au Théâtre Royal à Marrakech.

À la rencontre d'une œuvre avec le pianiste virtuose Jean-François Zygel
Jean-François Zygel renouvelle le concert classique en l’ouvrant à l’improvisation, au jazz, aux musiques du monde et à la danse.

Dans le cadre du cycle «À la rencontre d’une œuvre», le célèbre compositeur et pianiste improvisateur Jean-François Zygel interprétera, en compagnie de l’OPM, l’immortelle Symphonie pastorale de Beethoven, sous la direction du maestro Nicolas Brochot. Les amoureux de la musique classique n’en seront que séduits, car ils suivront l’interprétation progressive de cette œuvre par l’OPM, puis la dégusteront décortiquée et «vulgarisée» par le grand Jean-François Zygel, passé maitre en la matière. Lui-même porte beaucoup d’affection pour cette «Pastorale» qui représente un chant de paix, un hymne à la nature et se termine par un chant de grâces que seul un génie tel que Beethoven était capable de composer.

Cet amoureux de la nature qui passait son temps à se promener à travers les champs ou forêts des environs de Vienne et donnait libre cours à ses pensées. «Que je suis heureux, dès que je peux errer dans le taillis, dans les forêts, parmi les arbres, les herbes, les rochers ! Aucun homme ne saurait aimer la campagne autant que moi», déclarait Ludwig van Beethoven. Aujourd’hui encore, ses œuvres inspirées de cette nature séduisent les plus fins musiciens et maestros, notamment Nicolas Brochot qui est l’un des rares chefs français à pouvoir diriger un répertoire aussi éclectique avec de prestigieuses formations. Celui-ci ne peut qu’être heureux d’être en compagnie du compositeur et pianiste improvisateur, Jean-François Zygel qui renouvelle le concert classique en l’ouvrant à l’improvisation, au jazz, aux musiques du monde et à la danse. Son choix de la Symphonie pastorale n’est pas fortuit. Car, selon lui, c’est la symphonie de la nature. «C’est l'œuvre dans laquelle Beethoven a su transcrire pour l'orchestre tout ce qu'il ressentait en regardant le ciel et en écoutant les oiseaux...» Jean-François Zygel vient aujourd’hui pour improviser cette œuvre parmi les plus colossales devant les publics de trois villes du Royaume, afin de lui donner une autre portée. Un exercice que qualifie Zygel de très virtuose et très spectaculaire. «Le public adore voir un musicien créer de la musique devant lui, et pour lui. Il s'agit d'un moment exceptionnel où l'artiste est guidé par l'inspiration, afin d'offrir ce qu'il a de meilleur à son public. Les plus grands compositeurs de l'histoire de la musique classique se sont d'abord fait connaître du public comme improvisateurs : Mozart, Bach, Liszt... et surtout Beethoven». C’est une pratique qui peut se faire avec tous les genres musicaux et tous les publics. Il suffit d’avoir beaucoup d’imagination et des sensations fortes à faire passer. Et Jean-François Zygel en a toujours. 

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