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Aziz Akhannouch table sur une récolte céréalière de 67.3 millions de quintaux

Le choix du thème de l’agriculture familiale pour cette septième édition des Assises nationales de l’agriculture, qui s’est déroulée le 23 avril à Meknès, répond à l’impératif de développer cette activité qui fait vivre 500 millions de familles à travers le monde. Au Maroc ce sont 750 000 exploitations qui sont concernées et qui produisent 30% du PIB agricole.

Aziz Akhannouch table sur une récolte céréalière de 67.3 millions de quintaux
La tenue des Assises de l’agriculture et celle du Salon international de l’agriculture au Maroc sont deux dates majeures dans l’agenda international du secteur agricole.

Dans sa présentation du bilan du Plan Maroc vert, Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, a annoncé que la production prévisionnelle des céréales pour la campagne agricole 2013-2014 devrait atteindre 67,3 millions de quintaux, dont 37 millions concernent le blé tendre. Il a également souligné qu’entre 2008 et 2013, le secteur de l’agriculture a connu une croissance de 43% contre 23% pour les autres secteurs de l’économie nationale. Toutes catégories confondues, la production végétale est passée de 2,8 tonnes à l’hectare en 2008, année du lancement du Plan Maroc vert, à 3,5 tonnes l’année écoulée.

Cette même évolution a également été enregistrée dans l’élevage où la production moyenne de carcasse bovine a crû de 176 kilogrammes à 212 kilogrammes pendant la même période. Ces différentes évolutions positives ont naturellement bénéficié aux familles marocaines qui ont vu leur garde-manger gagner de 80 kilogrammes supplémentaires d’aliments ce qui leur a permis d’économiser 850 DH par an. En plus de l’emblavement de 42 000 hectares additionnels, ces évolutions sont aussi le résultat des investissements dans l’agriculture. Aziz Akhannouch a souligné à ce propos que ces investissements ont été multipliés par un facteur de près de 2 depuis le lancement du Plan Maroc vert : en 2008, 7,4 milliards de DH ont été injectés dans le secteur de l’agriculture, contre 13,8 milliards de DH une année auparavant.

«Nous souhaitons nous approprier le Plan Maroc vert»

Présents lors des Assises, les Présidents malien et guinéen, Ibrahim Boubakar Keïta et Alpha Condé, ont, chacun selon sa propre formule, estimé que le Plan Maroc vert proposait des solutions aux problèmes de l’agriculture de ces deux pays. M. Alpha Condé a donné l’exemple du mode de l’élevage de son pays à l’origine de conflit entre éleveurs dont les bêtes paissent dans les jardins des cultivateurs. «L’alimentation du bétail tel qu’adopté par le Maroc constitue également une solution pour nous», a souligné le Président guinéen.

Lui succédant à la tribune, Ibrahim Boubakar Keïta a tenu à déclarer que «La vision de S.M. Le Roi Mohammed VI est porteuse pour toute l’Afrique». Le Président malien est également revenu sur la politique des petites barrages initiée par Feu Hassan II, car, dit-il, le souci majeur de l’agriculture malienne est l’irrigation. Sur ce chapitre, Ibrahim Boubakar Keïta a rappelé le projet de dragage, en partenariat avec le Maroc, du fleuve Niger que partagent le Mali et la Guinée.

Ainsi, le Plan Maroc vert gagne en notoriété aussi bien nationale qu’internationale. À ce sujet, le directeur général de l’agence onusienne chargée de l’agriculture et de l’alimentation, José Graziano Da Silva, a indiqué que la tenue des Assises de l’agriculture et celle du Salon international de l’agriculture au Maroc, dont l’inauguration est prévue pour aujourd’hui, sont deux dates majeures dans l’agenda international du secteur agricole et alimentaire.

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