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Le Maroc primé par la FAO pour avoir réalisé les Objectifs du Millénaire pour le développement deux ans à l’avance

La septième édition des Assises organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, par le ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a été marquée par l'annonce faite par le DG de la FAO, José Grazino da Silva, qui a indiqué que le Maroc sera primé en juin par l'organisation onusienne pour avoir réalisé, deux ans à l'avance, les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).

Le Maroc primé par la FAO pour avoir réalisé les Objectifs du Millénaire pour le développement deux ans à l’avance
José Graziano da Silva, directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l'agriculture (FAO).

Et de sept pour les Assises de l’agriculture à Meknès dédiées cette année à l’agriculture familiale. Plébiscitée de plus en plus, cette rencontre a réuni tout le gotha du monde agricole marocain et étranger confirmant cette année encore son statut de plateforme de rencontres et de débats autour de l’agriculture. Pour Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime, les Assises sont l’occasion de présenter l’agriculture marocaine qui emploie 45% de la population active marocaine, et qui contribue à hauteur de 19% au PIB national et de dresser l’état d’avancement des différents projets inscrits dans le cadre du Plan Maroc vert notamment devant des hôtes de marque tels que le Président malien Ibrahim, Boubacar Keita, Alpha Condé, le Président guinéen, José Graziano da Silva, directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l'agriculture (FAO), Dr Fahd Bin Abdul Rahman Bin Soleyman Balghunein, ministre de l’Agriculture saoudien, Miguel Arias Canete, ministre de l’Agriculture et de l’alimentation espagnol, Dr Bokary Tereta, ministre du Développement rural du Mali, Papa Abdoulaye Seck, ministre de l’Agriculture et de l’Équipement rural sénégalais, Stéphane le Foll, ministre français de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt et Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre de l’Agriculture ivoirien. Le coup de projecteur est surtout donné lors de cette édition sur le Pilier II du Plan Maroc vert et l’Agriculture solidaire, garante de la sécurité alimentaire nationale et du développement socio-économique du monde rural.

Un chantier ayant pour objectifs de pallier la fragilité excessive du tissu de ces acteurs ruraux, caractérisée notamment par un très faible niveau d’organisation, une très faible taille moyenne des exploitations agricoles (2,1 ha en moyenne par exploitation) et un système de production à base de la céréaliculture générant des revenus d’exploitation moyens à faibles. Et assurer in fine, une intégration de l’agriculture familiale dans le système économique national et la création d’une agriculture à dimension solidaire.
Il était par ailleurs question lors du lancement du Pilier II du plan Maroc vert de mettre sur rails pas moins de 545 projets d’agriculture solidaire avec un investissement global de l’ordre de 18 à 20 milliards de dirhams à l’horizon 2020. Et depuis 2010 à ce jour, 492 projets d’agriculture solidaire ont été lancés selon le département de l’Agriculture.

Ces projets ont absorbé à fin 2013, une enveloppe budgétaire de 6,3 milliards de dirhams sur un investissement global prévu de 13,33 milliards de dirhams. Et devraient toucher 719 742 petits agriculteurs et couvrir une superficie globale de 747 735 hectares. «Comparativement aux objectifs du Plan Maroc vert à l’horizon 2020, ces projets représentent à terme 67% en termes d’investissement, 84% du nombre des bénéficiaires ciblés et 90% en matière de nombre de projets», précise-t-on dans le dossier presse du ministère de l’Agriculture.

Concrètement, 29 projets ont déjà été menés à terme et représentent près de 17 780 hommes et femmes qui exploitent près de 78 697 hectares grâce à un investissement d’environ 442 millions de dirhams. Ceci étant, il à noter qu’à peine 3% des projets engagés soit 16 projets, ont dû être interrompus en raison du désistement des bénéficiaires ou à cause de facteurs complexes inexistants lors de l’étude de faisabilité.
Les 447 projets en cours de réalisation à fin mars 2014, se situent en grande majorité (54%) dans 5 régions, Tanger-Tétouan (16%), Taza- Taounate-Al Hoceima, Souss-Massa-Draa et Meknès-Tafilalet (10% des projets), et Marrakech-Tensift-Al Haouz (9% des projets).
Ces cinq régions concentrent également 52% de l’investissement consenti pour ces 447 projets ; soit 6,65 milliards de DH sur 12,68 milliards prévus à l’horizon 2020. Ce sont les régions de Tanger-Tétouan (16,5%), Taza-Taounate-Al Hoceima, Souss-Massa-Draa, Meknès-Tafilalet (11%), et Marrakech-Tensift-Al Haouz (10,5%).

Côté filières, sur ces 447 projets, 339 projets (76%) concernent les filières végétales pour un investissement global de 10,5 milliards de dirhams couvrant une superficie de 568 178 ha au profit de 406 457 bénéficiaires. La filière oléicole arrive en tête avec 33% en nombre total des projets, 31% en termes d’investissements et 33% en termes de superficie totale ciblée. La filière arboricole occupe la deuxième place avec 16% des investissements. Les 118 projets (24%) restants concernent les filières animales pour un investissement global de 2,2 milliards de dirhams et en faveur de 275 291 bénéficiaires. Les orientations vers ces filières ne sont par ailleurs pas fortuites. Elles sont aujourd’hui, porteuses de valeur ajoutée pour un monde rural qui compte quelques 15 millions d’habitants et pas moins de 500 000 exploitations agricoles.


La filière du secteur oléicole en tête des projets lancés en 2014

À fin mars 2014, près de 227 471 hectares ont été plantés. Et en termes de répartition par filière le secteur oléicole arrive en tête avec 172 000 hectares, suivi du cactus avec plus de 27 700 hectares, puis l’amandier avec près de 18 600 hectares. Aussi, 139 unités de valorisation ont été créées. Les unités de triturations, les unités de conditionnement et les centres de collecte du lait constituent les deux tiers des unités construites. Concernant l’aménagement hydro-agricoles, 68 709 hectares ont été aménagés en petite et moyenne hydraulique alors que les aménagements pastoraux ont concerné la plantation d’espèces fourragères pérennes (Atriplex, Cactus, Espèces autochtones fourragères…), et la création et l’aménagement de points d’eau. Ainsi 8 360 hectares d’atriplex ont été plantés et 228 points d’eau destinés à abreuvement du cheptel ont été aménagés. Par ailleurs, 6 346 têtes de petits ruminants ovins et caprins ont été distribuées ainsi que 31 253 ruches pleines et vides.

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