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La livraison est attendue pour décembre 2014

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Le parc éolien de Tarfaya, province de Laayoune, sera livré à la fin de l’année. Équipé de 131 turbines qui produisent 300 Mégawatts, l’équivalent de la consommation d’une ville de 1,5 million d’habitants, il contribuera, une fois livré, à satisfaire 15% des prévisions en énergie éolienne à l’échelle nationale, dont l'objectif est d’atteindre 42% d’énergies propres dans le mix énergétique d’ici 2020.

«L’objectif que s’est fixé le Maroc à l’horizon 2020 est réaliste. Le Maroc est le deuxième pays venteux au monde. Nous avons un vent stable durant 7 à 8 mois par an». Ces atouts, en plus des économies financières que permettent les énergies renouvelables et leur impact environnemental, ont été présentés, le 29 octobre à Tarfaya, par Jan Pieter Cools, responsable régional de la division de l’énergie éolienne chez Siemens, réalisateur du parc. Siemens a également mis en œuvre le parc de Foum El Oued, à proximité de Laayoune, qui produit une capacité de 50 MW grâce à 22 éoliennes. Avant la mise en œuvre finale du parc de Tarfaya, la livraison s’est effectuée par sections, cinq au total, dont la première a été livrée en juin 2014. La dernière section est attendue en décembre de cette année. Le coût total du projet est de 5 milliards de DH, selon Ghali Abdellatif, directeur d’exploitation de Tarec, le maitre d’œuvre.

En matière d’énergies propres, le Maroc, est premier dans la région MENA et deuxième en Afrique, selon la nouvelle édition du baromètre des énergies renouvelables «RenewableEnergy Country Attractiveness Index» établi par le cabinet Ernst&Young. Cet indice trimestriel classe les quarante pays les plus attractifs selon leurs opportunités d’investissement et de déploiement dans les énergies renouvelables. Il montre que le Maroc a gagné deux places par rapport à la dernière édition, en raison notamment du programme éolien intégré. D’où les efforts engagés par le Royaume pour diversifier son mix énergétique. À Tarfaya, il y a cependant l’avancée des dunes qui semble être un écueil qu’il va falloir dépasser. La région de Tarfaya est connue pour ses cordons dunaires qui se déplacent au gré du vent. Pour l’heure, le seul moyen pour empêcher le sable de compromettre le bon fonctionnement des turbines consiste à le ramasser à l’aide de bulldozers, qui le déversent dans des camions pour le rejeter ensuite à un jet de pierre de là où il a été ramassé.

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