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La crise de l’USFP impacte l’action parlementaire

L’Union socialiste des forces populaires (USFP) ne s’en sort toujours pas, le conflit opposant le premier secrétaire général du parti, Driss Lachgar, au président du groupe du parti à la première Chambre, Ahmed zaïdi, se poursuit. Cette fois, c’est au Parlement que la crise du parti de la rose se fait sentir. Si la majorité des députés socialistes se sont rangés derrière Zaïdi, d'autres apportent un soutien inconditionnel à Driss Lachgar.

La crise de l’USFP impacte l’action parlementaire
Ahmed Zaïdi et Driss Lachgar.

L’USFP est en crise. Une crise qui dépasse les murs du parti pour impacter cette fois le déroulement de l’action parlementaire. En effet, les complications qui ont accompagné l’élection du président du groupe parlementaire du parti de la rose pèsent lourd à l’ouverture des travaux de la session parlementaire actuelle. Le nouveau président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, élu récemment, se trouve dans une situation inconfortable. Dans l’obligation de convoquer les présidents des groupes parlementaires aux réunions de la première Chambre, M. Talbi Alami se trouve, implicitement, dans l'obligation de reconnaitre la légitimité d’Ahmed Zaïdi à la tête du groupe de l’USFP, au risque d’attiser les tensions au sein du parti.

En effet, plusieurs parlementaires du parti, dont le secrétaire général, Driss Lachgar, n’ont toujours pas rejoint la liste d’Ahmed Zaïdi qui a pu obtenir la confiance de la majorité des députés du parti. Ces députés ont opté pour la liste de la parlementaire Hasna Abou Zaid et qui a été élue, elle aussi, présidente du groupe parlementaire de l’USFP lors de la réunion de la commission administrative du parti.

Cette situation délicate risque d’empirer, car le règlement interne du Parlement n’autorise pas les députés à changer de groupe parlementaire en cours de législation. De ce fait, les parlementaires n’ayant pas rejoint la liste d’Ahmed Zaïdi risquent de voir leurs mandats parlementaires prendre fin, selon certains spécialistes du droit. D’autres pensent que les députés récalcitrants pourront créer un groupement parlementaire, chose qui ne ferait qu’affaiblir la position de l’USFP dans les rangs de l’opposition.

Rappelons que la crise au sein de l’USFP dure depuis l’arrivée du nouveau premier secrétaire à la tête du parti. Un nouveau courant «démocratie et ouverture», mené par Ahmed Zaïdi, candidat malheureux au secrétariat général, a vu le jour. Le différend entre Lachgar et Zaïdi s’est accentué après l’élection des organes du parti, qui ont été contrôlés majoritairement par des pro-Lachgar. La crise s’est encore amplifiée avec le refus de secrétaire général d’institutionnaliser les courants au sein du parti.

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