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L’immense héritage national au centre des débats

Le groupe parlementaire du Parti authenticité et modernité (PAM) à la Chambre des conseillers a interpellé, mardi dernier, le ministre de la Culture, Amine Sbihi, sur le patrimoine national. Sur cette question, le groupe du PAM lui a adressé des critiques acerbes et des accusations que le ministre a balayées d’un revers de la main.

L’immense héritage national  au centre des débats
Le Maroc dispose d'un patrimoine culturel et civilisationnel riche et diversifié.

À la Chambre des conseillers, le groupe parlementaire du Parti authenticité et modernité (PAM) a évoqué, mardi dernier, la question de la nécessité de sauvegarder le patrimoine national, interpellant ainsi le ministre de la Culture, Amine Sbihi. Les parlementaires ont reproché au responsable gouvernemental le manque d’initiatives pour sauvegarder ce riche legs patrimonial ancestral qui pourrait constituer un mécanisme et une source importante pour l’épanouissement de notre pôle patrimonial. «Sa préservation permettra, sans aucun doute, de contribuer au développement économique. Reste à savoir quelles sont les dispositions prises par le gouvernement pour la sauvegarde de ce patrimoine national», s’interroge le parlementaire du PAM.

À ce propos, le ministre Sbihi a balayé d’un revers de la main toutes les accusations. Il n’a pas manqué de souligner la richesse et la diversité de notre patrimoine culturel, tout en affirmant que le ministère ne ménage aucun effort pour la sauvegarde de cet important héritage qui dépasse le chiffre de 10.000, avec ses sites historiques, ses anciennes médinas, ses casbahs, ses ksour, ses arts du spectacle, ses performances… tout un patrimoine matériel et immatériel des plus prospères que le département impliqué s’ingénie à conserver par les faibles moyens dont il dispose. «Nous sommes continuellement confrontés à des obstacles de toutes sortes.
D’abord, il y a une dégradation naturelle de ce patrimoine matériel, comme nous souffrons, aussi, d’une inconscience de la part des citoyens de l’importance de ce patrimoine, sans parler du déficit des ressources humaines et financières pour sa conservation et sa sauvegarde.

À partir de ces données, vous pouvez constater la difficulté de notre travail à laquelle s’ajoutent les maigres moyens et possibilités que nous possédons afin de sauvegarder légalement ce patrimoine. Mais, avec tout cela, nous faisons en sorte de sécuriser ces lieux, de nommer des conservateurs spécialistes, de faire connaître et découvrir ce patrimoine culturel à travers un site électronique. Sans oublier, les opérations de recensement que nous menons annuellement. Environ 2.000 opérations par an. En plus de la création d’un système numérique géographique pour la réhabilitation et l’aménagement des sites». Des opérations dont l’enveloppe budgétaire s’est élevée cette année à 176 MDH avec la collaboration de plusieurs départements étatiques. Des efforts considérables par rapport aux moyens octroyés. Ce qui nous met devant une équation difficile à résoudre.
Entretemps, nous assistons avec désolation à des spectacles des plus frustrants qui nous contraignent à tirer la sonnette d’alarme pour sauver ce qui peut l’être encore. Car il s’agit de notre histoire et de notre mémoire».

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