Le ministère chargé de l’Environnement est en train de mettre la dernière main au plan d’investissement vert national. Ce plan qui sera présenté lors du Sommet sur le climat prévu en septembre 2014 à New York, en marge de l'assemblée générale des Nations unies, veut mettre en avant des projets visant l’atténuation du gaz à effet de serre ainsi que des projets d’adaptation pour faire face à la vulnérabilité aux impacts négatifs du changement climatique. Dans ce sens, la ministre chargée de l’Environnement, Hakima El Haïti, souligne que le nouveau plan se déclinera en des stratégies et des plans d’action ayant trait aux secteurs de l’énergie, des transports, de l’industrie, des déchets, de l’agriculture, de la forêt et de l’urbanisme. La responsable gouvernementale rappelle à ce titre qu’un Fonds vert international a été mis en place. Il prévoit la mobilisation d’une enveloppe budgétaire de 100 milliards de dollars par an à partir de 2020. Le but est de pouvoir financer des projets d’atténuation et d’adaptation dans différentes régions du monde. La mise en place du Plan d’investissement vert national est à même de mettre le Maroc au devant de la scène internationale et de mieux le positionner afin de bénéficier éventuellement de ce financement climatique, toujours selon Hakima El Haïti.
Soulignant que le Maroc remplit toutes les conditions requises pour attirer ce genre de financements, aussi bien sur le plan législatif qu'entrepreneurial, la responsable gouvernementale insiste sur l’importance de la participation du secteur privé afin de pouvoir tirer le meilleur parti de ces fonds internationaux. Plusieurs mesures ont été prises afin de surmonter les barrières entravant l’implication du secteur privé dans la mise en œuvre de projets environnementaux.