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«Le Mexique suit avec le plus grand intérêt les progrès du Royaume dans le domaine énergétique»

Le Mexique s'est engagé dans une profonde dynamique de développement qui a donné lieu à plusieurs réformes dont la plus significative est celle liée au secteur de l’énergie. Les retombées escomptées sont énormes. De l’avis de M. Andres Ordonez, ambassadeur du Mexique au Maroc, son pays qui vit au rythme d’une réforme sans précédent dans le secteur énergétique et considère le Maroc comme un bon partenaire offrant un véritable modèle, notamment dans le domaine des énergies renouvelables.

«Le Mexique suit avec le plus grand intérêt les progrès du Royaume dans le domaine énergétique»
Le Mexique compte porter sa production de pétrole à 3,5 millions de barils/jour à l'horizon 2025.

Le Mexique, qui vit au rythme d’une réforme sans précédent de son secteur énergétique, considère le Maroc comme un bon partenaire qui offre un véritable modèle, notamment dans le domaine des énergies renouvelables. De l’avis de M. Andres Ordonez, ambassadeur du Mexique au Maroc, «le Mexique a beaucoup à apprendre du Maroc dans ce créneau-là». D'ailleurs, ce pays suit avec le plus grand intérêt les progrès enregistrés par le Royaume dans ce domaine, a souligné le diplomate mexicain tout en précisant que les deux nations avaient emprunté un chemin similaire vers le progrès économique et social et le renforcement de la démocratie et la protection des droits de l'Homme.

En effet, le Mexique s'est engagé dans une profonde dynamique de développement qui a donné lieu à plusieurs réformes (politique, fiscale, pénale et économique). Mais la plus significative est celle du secteur énergétique qui s'ouvre aujourd'hui aux investisseurs privés. Pour M. Ordonez, avec l'ouverture récente du secteur énergétique aux investissements privés, le Mexique se lance dans une dynamique de développement économique et social structurante. En un temps record, le nouveau gouvernement mexicain, sous l’impulsion du Président Enrique Peña Nieto, a réussi à démanteler le monopole, en introduisant une transformation profonde dans le secteur énergétique, qui a été toujours sous le monopole de l'État. «C'est la révision la plus significative du secteur énergétique depuis plus de 70 ans», a expliqué l'ambassadeur, lors d'un point de presse tenu hier et consacré au processus de réformes lancé par le Mexique.

En effet, l'ouverture du secteur pétrolier et gazier aux investissements privés marquera l'histoire récente du Mexique, compte tenu de son impact positif sur les indicateurs macroéconomiques du pays, comme le taux de croissance et le PIB. À cela s'ajoute l'amélioration de la productivité du pays qui n’a pas beaucoup augmenté ces dernières années faute de capacités d'investissement et technologiques. Selon l'ambassadeur, les obstacles majeurs ayant contribué à cette situation se résument essentiellement au manque de ressources financières et au retard technologique.

Malgré leurs vastes ressources énergétiques, les prix du pétrole et du gaz au Mexique restent plus élevés que ceux des pays non producteurs, a affirmé l'ambassadeur. Idem pour l'électricité dont les tarifs sont plus chers que ceux appliqués aux États-Unis. Aujourd'hui, le gouvernement mexicain a procédé à l'élaboration d'un nouveau schéma pour les investissements publics et privés dans le secteur énergétique, notamment dans les domaines de l'extraction des hydrocarbures et de l'exploration.

Dans ce sens, les opportunités d'investissement sont ouvertes dans tous les chaînons du secteur, de l'exploration à la commercialisation, en passant par le raffinage, le transport et le stockage. Ce schéma vise à améliorer la productivité et la compétitivité de l'économie et mexicaine. En termes de chiffres, la réforme du secteur de l’énergie s'assigne pour objectifs d'accroître la production du pétrole à 3 millions de barils par jour en 2018 et à 3,5 barils par jour en 2025. Quant à la production du gaz, elle devra atteindre 8 millions de mètres cubes par jour en 2018 et 10,4 millions en 2025.

Les retombées escomptées sur le taux de croissance devraient se traduire par le gain de 1 point en 2018 et 2 points en 2025. Sans oublier l’impact positif sur la création des postes d'emplois. Le pays table sur 500.000 nouveaux postes en 2018 et 2,5 millions de nouveaux postes en 2025. Et bien évidemment, la baisse des coûts de production de l'énergie et des prix au profit des consommateurs. 

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