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Plus de 600 MDH pour le traitement des eaux usées et des déchets ménagers

Avant d’être approuvée par les deux chambres à la fin de l’année, la Loi de finances 2015 prévoit la poursuite de la résorption des grands déficits environnementaux à travers les différents programmes déjà mis en œuvre. Le Programme national d’assainissement liquide et d’épuration des eaux usées devrait bénéficier de 464 millions de DH et celui des déchets ménagers de 150 millions de DH.

Plus de 600 MDH pour le traitement  des eaux usées et des déchets ménagers
La mobilisation des ressources hydriques, la professionnalisation de la collecte des déchets et la poursuite du programme national d'assainissement liquide sont les principaux axes de la loi de Finances 2015.

Le projet de la loi de Finances de l’exercice prochain, déposé au Parlement le 20 octobre, rappelle que les objectifs assignés à la politique nationale en matière d’environnement consistent essentiellement en la mise en place d’un système de protection durable de l’environnement, la sauvegarde de la biodiversité et de la qualité du patrimoine naturel et l’amélioration de la qualité de vie et des conditions sanitaires des citoyens. Pour y parvenir, le Maroc s’est doté, depuis 2005, de deux principales stratégies, l’une portant sur l’assainissement des eaux et l’autre sur la gestion professionnalisée des déchets ménagers.

Le Programme national d’assainissement liquide (PNDM) et d’épuration des eaux usées (PNA) devrait permettre à l’horizon 2020 d’atteindre un niveau de raccordement global au réseau de 80% en milieu urbain et de diminuer la pollution d’au moins 60%. Le programme sera réalisé au profit de 260 villes et centres urbains totalisant une population de plus de 10 millions d’habitants. Le document rappelle que l’année 2014 a été marquée par le financement des projets qui ont nécessité une enveloppe budgétaire de 381 millions de dirhams. Pour l’année à venir, 464 millions de DH seront consacrés au financement des projets concernant 110 villes et centres urbains.
Dans l’autre volet, et pas des moindres, l’intérêt sera porté sur les déchets ménagers dont la gestion demeure défectueuse dans un certain nombre de villes en dépit des avancées réalisées et qui ont permis la professionnalisation de 80% des collectes. Depuis le lancement du PNDM, 15 décharges contrôlées ont été réalisées, six autres sont en cours de réalisation et 24 décharges spontanées ont déjà été réhabilitées. L’actuel exercice budgétaire a connu le lancement de la réalisation de la décharge contrôlée de Marrakech pour un coût de 60 millions de DH et le lancement d’un programme urgent de réhabilitation et de fermeture des décharges sauvages pour une enveloppe de 113 millions de dirhams. En 2015, 150 millions de DH seront consacrés à la gestion des déchets ménagers.

154 sites d’intérêt biologique sur 2,5 millions d’hectares

La flore marocaine étant caractérisée par un fort taux d’endémisme (espèces propres à une région donnée), l’effort porte essentiellement sur la préservation des forêts et du littoral. Le milieu forestier, la plus importante réserve de plantes et d’animaux, a bénéficié d’un effort particulier marqué par l’immatriculation, en 2014, d’une superficie de 319.615 hectares ; ce qui porte la superficie globalement immatriculée à 164.934 ha représentant 32,5% du domaine forestier homologué de l’État. Le reboisement, durant la période 2005-2014, a touché une superficie de 361.100 hectares. Le projet de loi de Finances revient également sur les efforts ayant porté sur la conservation et le développement du patrimoine cynégétique et piscicole à travers des opérations de repeuplement des zones de chasse et de pêche continentale et leur valorisation à travers des aménagements cynégétiques dans 12 réserves de chasse sur une superficie de 40.000 hectares, ainsi que la production et le déversement de 13 millions d'alevins dans des cours d'eau, lacs naturels et retenues de barrages.
Enfin, l'année 2015 sera marquée par la poursuite du projet Gestion intégrée des zones côtières (2012-2017) au niveau de la région de l’Oriental, lancé dans le cadre de la coopération avec la Banque mondiale et un appui du Fonds de l'environnement mondial de 46 millions de DH. 

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