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L’adjudicataire du marché sera connu d’ici janvier 2015

L'annonce de l’adjudicataire doit intervenir en décembre prochain ou au plus tard en janvier, en cas de besoin de plus de clarifications sur l’offre de l’un des cinq soumissionnaires préqualifiés.

L’adjudicataire du marché sera connu d’ici janvier 2015
L’ONEE a procédé, le 5 septembre dernier, à l’ouverture des offres techniques relatives à l'appel d'offres pour le développement du projet éolien.

Le marché du Projet éolien intégré 850 MW sera attribué au plus tard en janvier 2015. «L'annonce de l’adjudicataire doit intervenir en décembre prochain. Il est possible de l’ajourner au plus tard jusqu’à janvier 2015, en cas de besoin de clarification sur l’offre de l’un des soumissionnaires préqualifiés», confie au journal «le Matin» une source autorisée à l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE). À souligner que l’Office a procédé vendredi 5 septembre à l’ouverture des offres techniques relatives à l'appel d'offres afférent au développement, à la conception, au financement, à la construction et à l’exploitation et la maintenance de ce Projet éolien intégré 850 MW. Comme nous l’annoncions en exclusivité en juin, la date limite de dépôt des offres techniques était initialement fixée au 20 juin 2014. Le top management de l’ONEE a dû ajourner le dépôt de ces offres au 5 septembre 2014 à la demande des cinq soumissionnaires préqualifiés.
Ceci afin d'améliorer la compétitivité de leur offre et surtout mieux détailler leur démarche pour la mise en place d’une intégration industrielle.

Soulignons que pour ce méga-projet éolien d’environ 14 milliards de DH, l’intégration industrielle est une composante essentielle. Les soumissionnaires ont été tenus de fournir un plan détaillant leur démarche pour la mise en place de cette intégration industrielle visant la fabrication et la production totale ou partielle de certaines composantes d’éolienne au Maroc. Au moins trois unités sont prévues dans le pays pour la fabrication et l’assemblage de composants des turbines éoliennes. L’une pour la fabrication des pales, l’autre pour l’assemblage des nacelles et des hubs et enfin une dernière pour la fabrication des tours. L’intégration industrielle porte également sur le transfert du savoir-faire via l’installation de centres de SAV (service après-vente) et O&M (maintenance), ainsi que de centres de formation. Elle concerne aussi l’acquisition localement de biens et services pour la construction des cinq parcs éoliens. Selon l’ONEE, tous les soumissionnaires ont remis le 5 septembre une offre relative à l’intégration industrielle. Les offres techniques, dans leur globalité, sont désormais soumises à l’examen de la Commission d’évaluation, composée notamment de conseillers technique, juridique et financier de l’Office.

Pour rappel, ce méga-projet fait partie du programme intégré de l’énergie éolienne lancé en juin 2010 et qui porte sur la réalisation de plusieurs parcs pour une capacité totale de 1.000 MW afin d'atteindre à l'horizon 2020 une capacité installée de 2.000 MW.
La réalisation de ce programme de l’ONEE a été scindée en deux phases. La première étant le projet du parc éolien de Taza (150 MW) dont le contrat d’achat d’électricité a été signé en juillet 2013. La seconde se compose de cinq parcs éoliens d’une capacité globale de 850 MW : «Midelt» 150 MW, «Tiskrad (Tarfaya)» 300 MW, «Tanger II» 100 MW, «Jbel Lahdid (Essaouira)» 200 MW et «Boujdour» 100 MW. Ces parcs sont à mettre en service entre 2016 et 2020.
Rappelons que parmi les cinq préqualifiés figurent deux groupements comportant, chacun, une entreprise marocaine : FIPAR et Nareva Holding.

S’agissant du financement du Projet, l’Office affirme avoir levé des financements concessionnels, à hauteur de 385 millions d’euros et 31 millions de dollars (soit l’équivalent de 4,5 milliards de DH), auprès de plusieurs bailleurs de fonds. Il s’agit de la Banque européenne d'investissement – BEI – (200 millions d'euros), la Banque allemande KfW (130 millions d’euros) et la Facilité d’investissement au voisinage de l’Union européenne – FIV – (15 millions d’euros), dont les financements sont alloués aux parcs éoliens de Midelt, Tanger II et Jbel Lahdid. La Banque africaine de développement (BAD) apporte également 40 millions d’euros, en sus des 31 millions de dollars du Fonds de technologie propre (FTP) véhiculé via la BAD, pour financer le parc éolien de Tanger II. 

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