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La Banque mondiale approuve un projet de prêt de 100 millions de dollars au Maroc

Le projet de prêt appuiera les efforts engagés par le Royaume afin de stimuler l’embauche et améliorer la qualité des emplois. Il soutiendra entre autres la création du statut juridique de l’auto-entrepreneur et la promotion des micro-entreprises.

La Banque mondiale approuve un projet  de prêt de 100 millions de dollars au Maroc
Le projet soutiendra les dispositions que les pouvoirs publics ont l’intention de prendre pour élargir la couverture des services de l’Anapec au-delà des diplômés.

C’est fait. Le conseil des administrateurs de la Banque mondiale vient d’approuver un projet de prêt de 100 millions de dollars au Maroc. L’initiative est baptisée «Second prêt à l’appui de la politique de développement sur les compétences et l’emploi» (SEDPL2). Son objectif : appuyer les efforts engagés par le Royaume afin de stimuler l’embauche et améliorer la qualité des emplois. Selon le groupe Banque mondiale, le projet s’articulera autour de plusieurs grands objectifs. «Il s’agit notamment de veiller à ce que les compétences acquises par les élèves dans le cadre de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle soient en phase avec les besoins du marché du travail, rendre les services de l’emploi plus efficaces et accessibles aux catégories défavorisées de la population, promouvoir les micro-entreprises tout en donnant à leurs nombreux employés la possibilité d’intégrer le secteur formel et renforcer la gouvernance du marché du travail», affirme l’institution de Breton Woods.
Notons que le projet de prêt s’inscrit dans un programme composé de deux projets consacrés à l’emploi. «Un des principaux objectifs du SEDPL2 est de faciliter le passage de l’école à la vie active», précise la Banque mondiale. Pour l’institution, la réforme des programmes d’éducation et de formation améliorera les perspectives d’embauche des diplômés en les aidants à acquérir des qualifications appropriées. De même, le renforcement de l’efficacité des services d’emplois permettra de guider ces diplômés vers les postes disponibles.

Et ce n’est pas tout. Le projet soutiendra les dispositions que les pouvoirs publics ont l’intention de prendre pour élargir la couverture des services de l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (Anapec) au-delà des diplômés et l’étendre aux personnes moins qualifiées. Le projet appuiera, par ailleurs, la création d’un nouveau statut juridique pour ceux qui travaillent à leur propre compte et souhaitent sortir de l’économie informelle et payer des impôts en contrepartie d’avantages tels que l’accès au crédit et une couverture de sécurité sociale abordable. «L’initiative contribuera à améliorer la qualité et la disponibilité des données nécessaires à la prise de décisions sur l’action à mener dans le domaine de l’emploi», souligne le conseil des administrateurs de l’institution. «Le chômage reste un problème de développement fondamental pour le Maroc», affirme Simon Gray, directeur des opérations pour la région du Maghreb à la Banque mondiale. M. Gray estime que le gouvernement marocain prend des mesures «significatives» pour améliorer la façon dont les institutions répondent aux besoins des jeunes en leur donnant la possibilité d’acquérir les compétences les plus utiles sur le marché du travail et de se créer eux-mêmes des débouchés. «Nous sommes heureux de travailler étroitement avec les autorités à la mise en œuvre de ces mesures et d’autres initiatives destinées à stimuler l’emploi», déclare le responsable.

Pour la Banque mondiale, le Maroc a pris plusieurs mesures dans la perspective de la mise en œuvre du second projet du programme, notamment la signature de contrats avec treize nouveaux prestataires privés de services de formation professionnelle, le lancement d’un programme de soutien aux organisations non gouvernementales visant à offrir des programmes de formation aux jeunes non scolarisés issus de milieux défavorisés et la mise en œuvre d’un programme pilote de 18 mois dont l’objectif est d’étendre les services de l’Anapec aux non-diplômés dans cinq agences locales. Sans oublier l’adoption d’un projet de loi sur la promotion des micro-entreprises et la mise en place de l’Observatoire national de l’emploi. 

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