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Le barrage Sidi Ahmed Ou Moussa toujours opérationnel

Réalisé en 2011 dans la province d’Es-Semara, le barrage Sidi Ahmed Ou Moussa ne souffre d’aucune anomalie, attestent le ministère délégué chargé de l’Eau et l’agence du Sud. Ayant été rempli une première fois, la solidité de cette infrastructure a été testée avec succès.

Le barrage Sidi Ahmed Ou Moussa  toujours opérationnel
Le lac collinaire Sidi Ahmed Ou Moussa a connu son premier remplissage en 2012 et a été testé à cette occasion. bPh. DR

«À ce jour, le lac collinaire Sidi Ahmed Ou Moussa, et comme le prouvent les récentes photographies prises le 14 août 2014, est toujours opérationnel au même titre que d’autres ouvrages hydrauliques similaires réalisés les régions du Sud du Royaume», indique le communiqué conjoint du ministère chargé de l’Eau et de l’Agence du Sud sur le territoire de laquelle a été réalisé ce barrage en 2011 «en parfaite en conformité avec la réglementation en vigueur des marchés publics».

Le lac collinaire Sidi Ahmed Ou Moussa a connu son premier remplissage en 2012 et comme tout premier remplissage, cette opportunité a été saisie pour tester la résistance de l’ouvrage et la solidité de ses matériaux.
Ces contrôles ont pour finalité de vérifier le comportement de l’ouvrage notamment sa résistance aux crues et aux phénomènes d’érosion, et de s’assurer de son rôle de lac collinaire pour contenir durablement les eaux pluviales.

Les précipitations sont faibles ou inexistantes avec des écarts importants d'une zone à une autre. Lorsqu'elles se produisent, les précipitations du bassin hydraulique du Sahara auquel appartient la province d'Es-Semara ont un caractère bref, violent, orageux et concentré dans le temps.

Léger affaissement

Le total annuel de précipitations, qui reste inférieur à 60 mm, est atteint en quelques jours, note le ministère délégué chargé de l'Eau.
Le ministère délégué chargé de l’Eau et l’Agence du Sud soulignent enfin que le léger affaissement marginal à l’extrémité gauche de la digue, et un contournement de l’extrémité rive droite du lac collinaire, est une «pathologie normale et prévue dans les études préliminaires du projet, dont le contexte géographique est caractérisé par une topographie plate et des vallées larges à remplissage alluvionnaire important, sans aucun effet sur le rôle du lac collinaire parfaitement opérationnel à ce jour», poursuit le même document. 

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