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Ould Errachid : «Le plan d’autonomie apporte des réponses à tous les défis posés»

Le Sahara d'aujourd'hui ne ressemble en rien à celui hérité de la période coloniale, et ce grâce aux efforts consentis par le Maroc pour le développement de cette région afin qu'elle soit au même niveau que les autres régions du Royaume, a fait savoir Khelihenna Ould Errachid, président du Conseil consultatif des affaires sahariennes (Corcas), qui était l’invité du Forum de la MAP, hier à Rabat.

Ould Errachid : «Le plan d’autonomie  apporte des réponses à tous les défis posés»
Le président du Corcas estime que le Maroc est en droit de rejeter toute proposition portant atteinte à son intégrité territoriale.

F in connaisseur de la question du Sahara et fils de la région, Khellihena Ould Errachid a passé en revue les transformations considérables qu'ont connues les provinces du Sud depuis leur retour à la mère patrie. Sous l'impulsion de l'État, les efforts ont été concentrés en premier lieu sur le renforcement de la sécurité. Par la suite, le Maroc s'est lancé dans la mise en place des infrastructures de base permettant ainsi un développement prodigieux de la région. Pour Khelihenna Ould Errachid, «80% des habitants des provinces du Sud, qui ont vu le jour après 1976, font partie d'une génération qui a bénéficié de l'effort considérable de développement déployé par le Maroc depuis la récupération de son Sahara.»

En effet, la mise en place des infrastructures de base, tels que les établissements d'éducation et d'enseignement, a contribué à la transformation de la structure de la société sahraouie, de plus en plus urbanisée, où la femme a accès à la scolarisation. Autre aspect cette transformation sociétale : l'émergence d'une élite d'homme d'affaires, originaires de la région, grâce aux équipements et aux infrastructures modernes mis en place, ce qui a engendré une «dynamique économique» qui a dépassé les formes traditionnelles du commerce. Mais selon Khelihenna Ould Errachid, la décision de S.M. le Roi Mohammed VI de proposer un statut d'autonomie aux provinces du Sud a constitué un «tournant décisif» dans l'histoire de la région. Et d’ajouter que cette décision «historique et audacieuse» a été la première approche politique du genre à apporter des réponses globales à tous les défis posés. Selon le même responsable, la proposition d'autonomie a permis une grande ouverture en matière des droits de l'Homme et de consolidation des libertés dans le cadre des lois marocaines.

Dans ce sens, le président du Corcas a évoqué la position du Conseil de sécurité qui avait qualifié ce plan de «sérieux, réaliste et crédible». Mais, malgré les efforts menés par le Maroc pour résoudre ce différend et nonobstant la crédibilité de son plan d'autonomie, les autres parties tentent par tous les moyens de faire avorter les initiatives du Royaume. À cet égard, il a souligné que le processus de négociations n'était plus en mesure d'aboutir à une solution au conflit autour du Sahara marocain, pointant du doigt les séparatistes et leurs parrains algériens qui «veulent revenir à des plans caducs qui ont prouvé leur inapplicabilité, tels que le plan Baker et le référendum. Compte tenu de ces enjeux, Khelihenna Ould Errachid reste catégorique en affirmant que le Maroc n'aura jamais les mains liées devant ses adversaires. Ainsi, il a le droit de rejeter toute proposition portant atteinte à ses droits.

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