Réputés violents, les supporters de l’AS FAR font peur là où ils passent. Leurs déplacement à Fès pour assister au quart de finale de la Coupe du Trône retour fait craindre le pire aux autorités de la ville trois jours seulement après les actes de violence qu’ils avaient perpétrés au stade de FUS à l’occasion de la rencontre AS FAR-DHJ comptant pour la cinquième journée du championnat Pro Élite 1. La FRMF aurait pu éviter cette psychose si elle avait pris la décision d’interdire aux supporters militaires de se déplacer à Fès comme elle avait fait pour ceux du Raja. Le MAS n’a pas non plus formulé de demande dans ce sens.
Son président Rachid Ouali Allami nous a indiqué que son club n’avait pas formulé de demande appelant à interdire le déplacement des supporters de l’AS FAR en précisant que son club s’inscrit dans la droite ligne des décisions de la FRMF et ceux des autorités de la ville spirituelle. Autrement dit, le public militaire est autorisé à venir à Fès tant qu’il n’y a pas de décision qui le lui interdit, émanant soit de la FRMF soit des pouvoirs publics.
Dans la préfecture de police, on nous affirme que toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des biens et des citoyens ont été prises, sans toutefois préciser la nature de ces mesures ni combien d'élements des forces de l’ordre ont été mobilisés. Une chose est sûre, les autorités de la ville spirituelle seront sur le qui-vive. Toute la ville de Fès retient son souffle.