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Le comité directeur du Raja est sur le point de se fissurer. Les présidents de handball, basketball, la natation, la pétanque et athlétisme auxquels se sont joints ceux du badminton et du hockey estiment que l’actuel président du comité directeur a accaparé ce poste sans passer par la voie légale, c’est-à-dire sans en référer aux intéressés qui auraient exigé une assemblée générale extraordinaire après la démission via Facebook de Mohamed Boudrika de son poste. Pour étayer leur propos, ils avancent que Saiboub n’est pas reconnu par les autorités locales qui ne lui ont toujours pas délivré de récépissé. Noureddine Beloubad, président de la section basketball, va, lui, plus loin et ne reconnait ni la légitimité de Mohamed Saiboub, encore moins celle de Mohamed Boudrika.
Pour lui, c’est M’Hamed Aouzal qui doit convoquer une assemblée générale ordinaire afin de désigner un nouveau président du comité directeur. Beloubad brandit même la menace de déclarer forfait général dans le cas où il ne recevrait pas une subvention digne de la première division à laquelle a accédé le Raja basketball et qu’il estime à 3 MDH annuellement. Toutes les sections précitées réclament le retour immédiat du président de la section football, Mohamed Boudrika, pour clarifier cette situation confuse et organiser une assemblée générale extraordinaire afin de désigner légalement son successeur. Du temps d'Aouzal, précise une source proche du Raja, toutes les sections recevaient, chacune, une subvention plus ou moins importante qui leur permettait de fonctionner. Avec l’avènement de Haj Hanat et vu la situation financière assez difficile que traversait la section football, seul le basketball que présidait Beloubad après le départ de Zaoui avait droit à une aide. Quand Boudrika est venu aux affaires, il avait promis d’octroyer entre 1 et de 2 millions de dirhams aux sections. Ces promesses n’ont jamais été tenues et à peine 200.000 DH avaient été octroyés à quelques sections. Ces dernières, fatiguées de quémander à gauche et à droite et de donner de leurs propres deniers, clament haut et fort que cette situation doit être réglée une fois pour toutes, car les sections en ont assez d’être traitées de parents pauvres d’un club aussi prestigieux que le Raja.
