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L'eau potable distribuée est conforme aux normes internationales

La Radeef ouvre les portes de son complexe hydraulique Sud et de son laboratoire à la presse régionale à l’occasion de la Journée internationale de l’eau. Elle met l’accent sur les traitements et contrôles qui font de l’eau potable l’un des produits les mieux contrôlés.

L'eau potable distribuée est conforme  aux normes internationales
La Radeef veille à la qualité de l'eau en réalisant une batterie de contrôles aux points de captage, de production et de distribution.

Chaque jour, la Régie autonome intercommunale de distribution d’eau et d’électricité de Fès (Radeef) met en distribution près de 194 000 m3 d'eau potable en moyenne pour satisfaire les besoins de plus de 1 million d’habitants de la ville de Fès et de sa région. Elle assure qu’elle veille sur la qualité du liquide en réalisant une batterie de contrôles aux points de captage, en production, et en cours de distribution.
L’eau étant une matière indispensable, mais très fragile et dangereuse quand sa qualité est altérée, explique Ghizlane Fares, chef de la division qualité au complexe hydraulique Sud, aux journalistes et à un représentant de la société civile lors d’une visite au complexe hydraulique Sud, organisée le 24 mars à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau. «Sa surveillance, sa protection et son traitement sont une nécessité absolue.
Au sein du laboratoire, les cadres comme les techniciens veillent sur la qualité de l’eau livrée par la Radeef aux habitants des villes de Fès, Sefrou, Bhalil, ainsi que les communes rurales Bir Tam-Tam, Ras Tabouda, Sidi Hrazem, Aïn Timgnal, Oulad Taïb, Douar Aït Taleb et douar Aïn Alquadi pour offrir une eau salubre et fiable», ajoute-t-elle. Nadia Othmani, directrice du laboratoire, précise de son côté que son staff couvre près de 126 points de contrôle quotidiennement, scrute les réseaux à partir de la source jusqu’au robinet du consommateur pour identifier les dangers potentiels et les éliminer. «Les contrôles concernent les contaminants microbiologiques, industriels et chimiques, et visent aussi les caractéristiques physiques de l'eau, comme le goût et l'odeur. Ils sont accompagnés de prélèvements d’échantillons d’eau sur l’ensemble du système de distribution pour analyse», ajoute-t-elle.

Interpellée sur le goût et l’odeur de l'eau du robinet, différents au niveau de certains quartiers de Fès, notamment la médina, Bendebab, Jnanate et Bensouda, et qui inquiètent les habitants, Nadia Othmani explique que le réseau d’eau peut être alimenté par un cours d’eau, une nappe phréatique ou une source et que le goût diffère selon l’origine. Cette eau subit plusieurs traitements, entre autres, le dégrillage et le tamisage, la clarification, la filtration ainsi que la désinfection, souvent au chlore, qui élimine tous les micro-organismes dangereux pour la santé.
Elle est déclarée potable si elle répond à une série de critères tels que les paramètres organoleptiques (coloration, odeur, saveur...), les paramètres physico-chimiques (température, pH, chlorures, sulfates), les paramètres microbiologiques et les paramètres micropolluants. Un léger résidu de chlore est par ailleurs maintenu pendant le voyage de l’eau dans le réseau de distribution jusqu’au robinet pour éviter la prolifération bactérienne.

«L’eau potable distribuée dans la ville de Fès et sa région est conforme aux normes nationales et internationales de la qualité. Près de 30% de cette eau est captée et traitée par la Radeef, alors que 70% est captée d’oued Sebou et traitée par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable.
Les contrôles sont effectués par le laboratoire interne de la Radeef, le laboratoire de (ONEE), les bureaux de contrôle et d’audit externe agréés et les services municipaux d’hygiène, en plus du ministère de la Santé», souligne-t-elle.

Le laboratoire assure aussi le contrôle des opérations de nettoyage et de désinfection des conduites neuves, la réalisation des enquêtes de la qualité de l’eau, à la suite de réclamations d’abonnés et le lavage et la désinfection des réservoirs et des points d’eau. Et il y a de quoi. S’il y a une pollution dans l’eau potable et que l’analyse n’est pas faite à temps, elle peut engendrer des graves problèmes de santé publique. 

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