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Le Jardin zoologique de Rabat mise sur la préservation de ses espèces

Une convention de coopération a été récemment signée, entre le Jardin zoologique de Rabat et le Muséum national français d'histoire naturelle dans le cadre du développement de l'axe de la recherche scientifique considéré comme l'un des volets essentiels des missions du zoo. L'accord porte notamment sur l'échange des cadres, le renforcement des capacités à travers des sessions de formation continue, l'élaboration de publications conjointes, ainsi que la tenue de congrès et rencontres entre les groupes de travail des deux parties.

Le Jardin zoologique de Rabat mise  sur la préservation de ses espèces
Le Jardin zoologique a signé plusieurs conventions avec des organismes privés qui parrainent financièrement des espèces menacées.

Dans le cadre du renforcement de l'axe de la recherche scientifique, le Jardin zoologique de Rabat vient de ratifier, la semaine dernière, une convention avec le Muséum français d'histoire naturelle visant la préservation de la biodiversité.
S'étalant sur trois années, l'accord qui a été ratifié par le haut commissaire aux eaux et forêts, Abdeladim El Hafi, et Thomas Grenon, directeur général du Muséum, porte sur la mise en place de programmes relatifs à la préservation de la biodiversité et la création d'un réseau d'échanges des informations et des expertises pour le développement des plans de regroupement des espèces animales.
En outre, la convention prévoit l'échange de cadres, le renforcement des capacités à travers des sessions de formation continue, l'élaboration de publications conjointes, ainsi que la tenue de congrès et rencontres entre les groupes de travail des deux parties.

S'exprimant à cette occasion, le haut commissaire aux eaux et forêts s'est félicité de la signature de cet accord qui s'inscrit dans le cadre des objectifs qui ont été assignés à cet espace. Car le parc a parallèlement l'ambition de proposer, en plus d'un espace de loisir, une plateforme de recherche sur la faune sauvage de façon générale. Et cet accord s'inscrit justement dans cette perspective, puisque sa mise en œuvre permettra de se renseigner sur les problèmes auxquels font face les écosystèmes et de sensibiliser les jeunes générations à l'importance des questions environnementales.

Pour sa part, le directeur général du Muséum d'histoire naturelle, Thomas Grenon, a rappelé l'importance de cet accord pour la préservation des espèces vivantes à travers la coopération et la sensibilisation de la population. Rappelons qu'une autre convention de partenariat a été signée il y a quelques mois entre le Jardin zoologique national et le Bioparc de Doué en France, dans le but de conserver les vautours fauves et l'ibis chauve. Ainsi, en vertu de cet accord les deux institutions ont convenu de renforcer leur partenariat dans le domaine de la protection et de la préservation de ces espèces sauvages menacées de disparition, dans le cadre d'un esprit de partage des valeurs et des normes internationales de gestion en vigueur.

Par ailleurs, le zoo a ratifié également, à l'occasion de la célébration de son deuxième anniversaire, organisée au mois de janvier dernier, plusieurs conventions de coopération avec des organismes privés visant à parrainer financièrement des espèces en voie de disparition. La première convention, ratifiée avec le groupe BMCE Bank, vise à apporter un montant de 500 000 DH pour la conservation de l'espèce emblématique disparue dans le milieu naturel, à savoir le lion de l'Atlas. Quant à la deuxième, signée avec le groupe Addouja Promotion (Addoha), elle prévoit l'apport d'un montant de 300 000 DH pour sauvegarder le zèbre. Enfin, le troisième accord de partenariat, d'une valeur de 150 000 DH, s'articule autour du soutien qu'apporte l'entreprise Ciments du Maroc au programme de conservation de l'ibis chauve, une espèce qui existe exclusivement au Maroc. 

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