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Entre éloges à Romero et critiques du jeu

Le retour de l’Argentine en finale après 24 ans, les arrêts héroïques de Sergio Romero lors des penalties et le jeu très serré produit par les deux équipes ont marqué les différents médias, au lendemain de la victoire de l’Albiceleste en demi-finale de la Coupe du monde.

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Entre euphorie du côté argentin et tristesse néerlandaise, les médias du monde entier ont salué la prestation de Sergio Romero, tout en regrettant le jeu stérile et haché qui a marqué la deuxième demi-finale du Mondial 2014. «Ils courent vers la gloire» titre le quotidien La Nacion, qui illustre sa une avec la course euphorique des joueurs de l’Albiceleste et à leur tête, Lionel Messi. «Avec le drame et l’émotion, qui sont devenus une marque déposée, la “Seleccion” a battu les Pays-Bas et cherchera son 3e titre. Lors des 120 minutes de jeu, Mascherano a été le meilleur. Pendant les penalties, le héros fut Romero.» Le gardien de but a fait l’objet de la une du célèbre «Olé». «Sergio Romero est la réincarnation de Sergio Goycochea, il a stoppé deux penalties et l’Argentine est de nouveau en finale du Mondial.» Les deux keepers qui ont le même prénom ont permis à leur pays de jouer en finale, à 24 ans d’intervalle. De quoi inspirer le titre «Heroyco», en hommage à Goycotchea, surnommé «Goyco».
«Une partie d’échecs sur gazon !»

«C'est fini : les Oranje n'iront pas en finale après le drame des tirs au but», a indiqué sur son site internet, le quotidien Algemeen Dagblad (AD). Un véritable «jeu d'échec sur gazon», où «les joueurs n'ont pas pris suffisamment de risques, le rythme était trop lent et les opportunités rares», analyse le quotidien. Pour De Telegraaf, le plus grand quotidien batave, «le drame des penalties a mis fin au rêve d’aller en finale». Mais le journal ne manque pas de remercier une sélection, que personne n’attendait à ce stade de la compétition, avant le début du tournoi.

Le «cauchemar continue» pour le Brésil

Le sentiment de désarroi, au lendemain du naufrage du Brésil lors de la première demi-finale face à l’Allemagne (1-7), s’est amplifié avec la qualification du voisin et rival éternel, l’Argentine. «Le cauchemar continue ! L'Argentine bat la Hollande aux penalties et va en finale» titrait l'édition en ligne du quotidien populaire de Rio O'Dia. Sous le titre «Somos Todos Alemanha» (Nous Sommes Tous Allemands), le site du quotidien sportif Lance ! estime lui aussi que «le cauchemar allemand vécu par des millions de Brésiliens (...) pourrait passer au second plan dimanche prochain. Car l'Argentine est en finale de la Coupe du monde sur le sol brésilien !» Enfin, impossible de ne pas signaler La Gazzetta Dello Sport, qui a parlé de «finale sainte, puisqu’elle opposera les pays où sont nés les deux derniers Papes.»

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