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Rôle de l’agriculture familiale en Méditerranée et en Afrique

Les nouvelles dynamiques entrepreneuriales et territoriales que présente l’agriculture familiale en Méditerranée et en Afrique de l’Ouest ont été au cœur du deuxième Séminaire international eau et sécurité alimentaire en Méditerranée (SÉSAME), qui s’est tenu les 25 et 26 avril à Meknès en marge de la neuvième édition du SIAM.

Rôle de l’agriculture familiale  en Méditerranée et en Afrique
La coopération Sud-Sud dans le domaine agricole est un terrain exemplaire.

En marge de la neuvième édition du SIAM, le deuxième Séminaire international eau et sécurité alimentaire en Méditerranée (SÉSAME) s’est tenu les 25 et 26 avril à Meknès. Initié par le Conseil général du développement agricole (CGDA, Maroc) et le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER, France), avec l’appui de l’Agence française de développement (AFD), cet événement s’est distingué cette année par son ouverture sur les pays de l’Afrique de l’Ouest, en plus des pays de la Méditerranée. «Je me réjouis de l’ouverture du SÉSAME cette année sur les pays de l’Afrique de l’Ouest. Je suis convaincu que la coopération Sud-Sud dans le domaine agricole est un terrain exemplaire, et peut-être révolutionnaire, de la solidarité et de l’interdépendance entre nos pays», a précisé le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, lors de l’inauguration du séminaire, soulignant la volonté de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, exprimée dans son discours au quatrième sommet Afrique-Union européenne tenu à Bruxelles le 3 avril 2014, de valoriser les vertus de la coopération Sud-Sud pour gagner le pari du développement humain.

Ce séminaire, qui constitue une plateforme de réflexion partagée sur les problématiques de l’eau, de la sécurité alimentaire et, plus largement, celles du développement agricole et rural durable a été dédié aux nouvelles dynamiques entrepreneuriales et territoriales que présente l’agriculture familiale en Méditerranée et en Afrique de l’Ouest. Les participants au SÉSAME se sont ainsi accordés sur le fait que l’agriculture familiale représentait un enjeu crucial pour le développement économique des pays de la Méditerranée et des pays de l’Afrique de l’Ouest, soulignant que la pertinence de l’agriculture familiale s’expliquait par son recours intense à une main-d’œuvre familiale et par sa capacité organisationnelle. Ils ont par ailleurs indiqué que les agricultures familiales sont susceptibles d’apporter plusieurs avantages par rapport à l’agriculture de firme, notamment leur capacité à créer plus d’emplois, à réduire la pauvreté, à assurer une gestion efficiente, équitable et durable des ressources naturelles, à améliorer la sécurité alimentaire, à dynamiser l’économie rurale et à assurer une plus grande efficience économique.

Dans ce sens, Mohamed Aït Kadi, président du Conseil général du développement agricole, a affirmé que la question de la mise en dynamique entrepreneuriale et territoriale de l’agriculture familiale revêtait une grande importance pour l’avenir de la Méditerranée et de l’Afrique. «Conscients de cette nouvelle donne, plusieurs pays du Sud ont engagé des évolutions profondes en matière d’agriculture familiale. C’est le cas du Maroc, dans le cadre du pilier II du Plan Maroc vert (PMV). Le Royaume a, ainsi, mis en place un dispositif d’action spécifique pour la petite agriculture, sur fond d’un nouvel ordre agraire. Le
Pilier II du PMV mise à cet effet sur une stratégie agricole qui prône notamment la transformation des exploitations familiales en petites entreprises agricoles et la rénovation des moyens de production suivant une démarche volontariste et territoriale, dans l’optique d’avoir à terme une agriculture plurielle, performante et bien intégrée au marché». M. Aït Kadi a saisi aussi cette occasion pour passer en revue plusieurs projets mis en place dans le cadre du Pilier II du PMV en faveur de la petite agriculture, comme le projet d’intensification de l’amandier à Tafraout et le projet de développement du safran à Taliouine. 

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