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À quand la réouverture de Masjid Assounna ?

Fermée pour la deuxième année consécutive en raison des travaux entrepris dans le cadre du Programme national de réhabilitation des lieux de culte et salles de prières menaçant ruine, la mosquée «Assounna» continue d’alimenter les discussions des Safiots.

À quand la réouverture de Masjid Assounna ?

Nombreux sont ceux à se demander si la mosquée Assouna rouvrira ses portes provisoirement pour accueillir les fidèles à l’occasion du mois sacré du ramadan. L’information à ce sujet n’ayant été ni confirmée, ni infirmée par les responsables du ministère de tutelle à l’échelon provincial et régional, donne lieu à une situation qui parait, pour le moins, contradictoire avec la nouvelle
Constitution et, plus particulièrement, avec l’article 27 qui donne droit aux citoyens et citoyennes d’accéder à l’information auprès de l’administration.

Le projet de réhabilitation de la mosquée «Assounna» est pourtant le seul dont la réalisation technique n’a pas été confiée au service «Bâtiment» relevant de la direction régionale de l’Équipement, comme ce fut le cas de bien d’autres lieux de culte programmés dans le même contexte, à l’image des mosquées Haj Thami, Sidi Abdelkrim, Laârissa, Fokani et Azib Déraï. Située au centre de la ville nouvelle, la mosquée «Assounna» a été fermée suite à une opération de contrôle et d’audit technique, faisant état de la nécessité de restaurer, d’entretenir et de renforcer l’édifice. Cependant, cette opération qui, certes, est sur le point d’être achevée, permettra-t-elle de mettre à titre exceptionnel la salle de prière à la disposition des fidèles en ce mois du ramadan ? Ayant complètement changé de look, Masjid Assounna, dont les travaux ont nécessité un délai d’exécution de plus de 18 mois et une enveloppe budgétaire de 12 MDH, deviendra de par son extension la plus grande mosquée de la ville, dans la mesure où sa capacité d’accueil passera pratiquement de 1.400 à 3.000 fidèles.

Le seul et unique problème susceptible de voir le jour sera sûrement celui des places de stationnement. À ce titre, une grande partie de l’ancien parking a été exploitée dans l’extension proprement dite de l’ouvrage. Selon l’avis d’un architecte, la solution à cette problématique existe bel et bien. Il suffit de transformer un dallage formant parc de jeux (patinage et autres sports de glisse) situé à proximité en parking et espace vert. Une telle solution aura même pour effet de mettre un terme au calvaire des automobilistes en mal d’une place de stationnement. 

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