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Les festivals, une manne inestimable pour les collectivités

Le Maroc a été plongé récemment dans une fièvre festivalière et a vibré, un mois durant, au rythme de cinq événements culturels majeurs devenus désormais des références internationales. Des moments forts qui illustrent cette véritable politique culturelle tournée au cœur de ces rendez-vous très show.

Les festivals, une manne inestimable pour les collectivités
La soirée de clôture du Festival Marrakech du rire 2014, diffusée le 26 juin sur la chaîne de télévision française «M6», a rassemblé près de 3,46 millions de téléspectateurs.

Ces manifestations d’envergure, partie dès lors intégrante des événements marquants de l’été et plus particulièrement du mois de juin, n’ont pas encore pour la plupart soufflé leur dixième bougie et ont réussi toutefois à s’imposer dans le monde grâce à une ingénierie culturelle développée au fils des années. Mawazine de Rabat Musiques sacrées de Fès, Gnaoua d’Essaouira, Marrakech du Rire et Timitar d’Agadir sont le résultat d’un cheminement bien maîtrisé.

En effet, dès l’arrivée du printemps, les programmes jaillissent et la fièvre festivalière atteint son traditionnel pic comme d’habitude en juin. Ce cortège de manifestations festivalières est attendu, chaque année, avec une grande impatience dans la mesure où elles permettent d'apporter une bouffée d’oxygène pour les festivaliers.
Avec ce foisonnement de manifestations culturelles et artistiques, chacun pourrait aujourd’hui trouver son bonheur, quels que soient ses goûts. Dresser à présent la carte exhaustive des festivals relèverait de la gageure tant il en naît chaque année. Partant que le succès aiguise la concurrence, les organisateurs desdits événements cherchent désormais à tout prix à concocter des menus éclectiques à même de réjouir les oreilles des festivaliers de tout poil.

Par ailleurs, face à cette profusion de festivals, nombreux sont ceux qui se demandent si ces événements sont une simple fonction culturelle ou un vecteur de développement. Des observateurs rétorquent que l’économie des festivals contribue énormément au développement territorial et que leur impact sur l’économie locale est d’une importance capitale.
À leurs yeux, les festivals contribuent largement au dynamisme des collectivités et constituent un élément fort de l’économie territoriale dans la mesure où le développement touristique est une notion financière importante pour une région qui se doit d'être en constante recherche de nouvelles animations pour attirer et les touristes et les festivaliers.
À vrai dire, les festivals ont non seulement attiré une nouvelle catégorie de touristes, mais ils ont également contribué à la naissance d’une économie de la culture dans le Royaume.
Au-delà du développement urbain, ces manifestations culturelles médiatisées à l’échelle internationale contribuent à mieux faire connaître la destination Maroc. La multiplication de ces manifestations est devenue donc un attrait supplémentaire pour ceux qui visitent le Royaume.

Ce foisonnement est assurément la preuve que la démocratie ne se vit pas uniquement par le biais du pluralisme politique, mais aussi par une libération des pulsions sociales.
Pour illustrer ces propos, il y a lieu de citer l’exemple du Festival Marrakech du Rire dont la soirée de clôture, animée par Jamel Debbouze et diffusée le 26 juin sur la chaîne de télévision française «M6», a rassemblé près de 3,46 millions de téléspectateurs, un score exceptionnel représentant quelque 15,9% du public français présent devant le petit écran. Grâce à ce Festival, «M6» a été propulsée à la deuxième place des audiences. Une belle récompense donc pour le Marrakech du Rire qui permet, chaque année, au Maroc de rayonner sur les écrans de millions de téléspectateurs français et partant de drainer des milliers de touristes de l’Hexagone. 

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