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Samira Kadiri subjugue le public de Ramallah et Bayt Lahm

En parallèle à une forte présence d’intellectuels, d'écrivains et d'éditeurs marocains, avec à leur tête le ministre de la Culture, Mohamed Amine Sbihi, la participation du Maroc (invité d’honneur du Salon) a été rehaussée par deux concerts, les 10 et 12 avril, animés par Samira Kadiri, respectivement, à Ramallah et à Bayt Lahm.

Samira Kadiri subjugue le public  de Ramallah et Bayt Lahm
Samira Kadiri : «Mon rêve était de chanter en Palestine».

Encore une fois, la soprano Samira Kadiri honore le Maroc et ses artistes. Cette fois-ci, c’est en Palestine, devant nos frères palestiniens et autres personnalités invitées pour la circonstance, qu’elle a brillé avec sa voix cristalline et un répertoire on ne peut plus raffiné. Sa prestance n’a pas d’égale et son interprétation convainc les plus fins des connaisseurs, n’ont pas manqué de souligner les médias présents à cette occasion et qui ont écrit sur ses deux soirées. «Mon rêve était de chanter en Palestine. Grâce à Dieu ce souhait s’est concrétisé, malgré l’absence de deux de mes musiciens, de l’ensemble Arabesque, qui n’ont pas été autorisés par les autorités israéliennes à entrer en Palestine. On a dû les remplacer par deux musiciens palestiniens. J’en étais très ravie.
Ce qui montre la consolidation des liens entre nos peuples arabes dans les moments pénibles. Ces deux concerts ont représenté un fort moment de communion et d’échange très enrichissant. Ce qui m’a encore réjouie le plus était l'intérêt que le public a manifesté pour le répertoire que j’ai préparé à l'occasion de cet événement», précise l’artiste Samira Kadiri qui, comme nous le savons tous, est très méticuleuse dans le choix de la thématique de chacune de ses prestations, et ce, toujours en rapport avec le lieu et le public auquel sera destiné son concert. «Ma rencontre avec le peuple palestinien est historique et je voulais qu’elle le soit dans tous les sens. Je l’ai préparée avec beaucoup d'amour et de soins. J’ai essayé, à travers le choix des poésies de grands poètes, de faire un rapprochement entre l’Andalousie et la Palestine avec la thématique très caractéristique «Andalousiate, gémissement et résonnance» (Anine wa ranine)».

Des titres aussi significatifs tels «Présent dans le cœur» du cheikh soufi Mohamed El Harraq, puis les poésies des deux Palestiniens, «Al-Qods dans le cœur» de Lotfi Zaghloul et «Prends ce que tu veux» de Mohamed Hilmi Richi» ont eu leur impact sur un public émerveillé et ensorcelé par sa voix et sa manière d’interprétation.
Samira Kadiri ne pouvait être satisfaite sans évoquer, dans son répertoire, les fortes paroles des deux grands maitres soufis, Ibn Arabi et Al Hallaj, rappelant par la même quelques morceaux andalous ravivant les moments de rêve de cette époque.

Comme toujours, Samira Kadiri, candidate actuellement au Prix Akiodi (Chine), ne lésine sur aucun effort pour séduire tous les publics du monde. Cette fois-ci, elle a gagné le cœur et les esprits du peuple palestinien et tous les invités des autres pays présents au neuvième Salon international du livre de la Palestine.

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