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La législation en vigueur n’est pas toujours respectée

Le Maroc est mal classé au niveau des indicateurs de la sécurité au travail. Pour jeter la lumière sur cette problématique, responsables gouvernementaux, syndicalistes et employeurs se sont réunis jeudi dernier à Casablanca dans le cadre de la quatrième journée interentreprises de santé et sécurité au travail. C’était l’occasion de dresser l’état des lieux et d’examiner les moyens susceptibles d’offrir de meilleures conditions de travail aux collaborateurs des entreprises.

La législation en vigueur n’est pas toujours respectée
Les participants ont insisté sur l'importance de promouvoir la culture de la sécurité au travail. Ph. Seddik

Il y a une année, jour pour jour, les représentants des ministères de la Santé et de l’Emploi, ainsi que les dirigeants des centrales syndicales et des mutuelles de santé avaient décidé de faire de l’année 2014 celle de la santé au travail. C’était lors de la «troisième journée interentreprises de santé et sécurité au travail». Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, sans que les objectifs escomptés soient atteints. Les différents intervenants, réunis, jeudi dernier à Casablanca, à l’occasion de la quatrième journée interentreprises de santé et sécurité au travail, organisée par la Caisse mutualiste interprofessionnelle marocaine (CMIM), ne le cachent pas.

Le Maroc est dans une position peu enviable au niveau des accidents de travail. Selon le président de la CMIM, Abdelaziz Alaoui, le pays est largement en dessous de la moyenne régionale. Pour ce responsable, beaucoup de travail reste à faire, surtout au niveau de la conformité avec la législation en vigueur. Pour y arriver, M. Alaoui insiste sur la nécessité de la prise de conscience, aussi bien dans les rangs des pouvoirs publics qu’au sein des entreprises, de l’importance de cette question. De son côté, le secrétaire général de l’Union marocaine du travail (UMT), Miloudi Moukharik, a affirmé que la santé au travail est l’une des principales revendications des syndicats. Selon le syndicaliste, un énorme travail a été fait pour instaurer des comités paritaires d’hygiène et de sécurité au sein des entreprises. Mais, le nombre des entreprises structurées instaurant ces comités n’a pas dépassé les 30%, toujours selon M. Moukharik. Pour encourager les entreprises à adopter ce système et promouvoir la culture de la sécurité au travail, l’homme fort de l’UMT propose la création d’un prix spécial pour les entreprises ayant un taux de risques d’accident limité.

Cette mesure devra aussi concerner les délégués des travailleurs pour le rôle qui leur incombe dans l’amélioration des conditions de travail. Dans leurs interventions, les différents autres participants à cette rencontre ont insisté sur l’intégration de la sécurité dans tout processus de production ainsi que la promotion de l’élément humain en tant que principale richesse des entreprises. Plusieurs thématiques relatives à la santé dans l’entreprise ont été traitées également. Il s’agit notamment de : «le sport & l'entreprise», «le cadre législatif et les nouvelles dispositions en santé et sécurité au travail», ainsi que «l’organisation et la mission d’un service interentreprises de santé au travail».

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