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La proposition d'autonomie garantit le respect et la reconnaissance de leurs spécificités aux Sahraouis

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Les populations séquestrées dans les camps de Tindouf en territoire algérien sont les premières à pâtir du conflit du Sahara, écrit l'hebdomadaire «Jeune Afrique» dans sa dernière livraison. Soulignant que les séparatistes du Polisario n'avaient jamais accepté un recensement international, le magazine relève que ces populations vivent depuis près de 40 ans dans des conditions précaires sous la houlette «d'un chef réélu à onze reprises et dont l'horloge historique s'est arrêtée aux années 1970, bien avant que souffle le grand vent des droits de l'Homme». La dérive de nombreux jeunes séquestrés dans ces camps, entre émigration clandestine vers l'Europe et tentation djihadiste au Sahel, est le signe de cette désespérance, fait observer la publication, notant que «les Sahraouis dans leur grande majorité ne réclament pas l'indépendance, mais le respect et la reconnaissance de leurs spécificités, ce que leur garantit la proposition d'autonomie au Sahara».

Rappelant que l'option de référendum avait été qualifiée d'«irréaliste» par l'ancien envoyé spécial de l'ONU, Peter Van Valsum, le magazine indique que le Maroc a déposé en 2007 un plan d'autonomie «audacieux, ouvert et modulable», qui inscrit l'avenir du Sahara dans le cadre de la décentralisation et de l'ouverture démocratique du Royaume. La publication fait état, par ailleurs, de la fermeture des frontières terrestres entre le Maroc et l'Algérie malgré «les propositions réitérées du Royaume de les rouvrir», faisant part de l'engagement de S.M. le Roi de poursuivre le processus d'autonomie, lequel est de plus en plus perçu par la communauté internationale comme «la seule solution viable» du conflit du Sahara. 

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