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Sa Majesté le Roi Mohammed VI œuvre pour la consécration d'une conception «rationnelle, modérée et raisonnée de la religion, dans le cadre du chantier de la réforme du champ religieux» lancé par le Souverain depuis Son accession au Trône, souligne le quotidien arabophone «Al Sharq Al Awsat». Le redressement de la situation de la Oumma passe nécessairement par une «conception juste de la religion, à savoir une conception qui soit rationnelle, modérée et raisonnée», relève le quotidien dans un éditorial paru dans sa livraison de vendredi sous le titre «Le Maroc éclairé». Il s'agit justement de la voie prônée par S.M. le Roi qui tente de faire revivre l'Islam des lumières et l'âge d'or vécus lors de l'époque d'Al Andalus, ajoute la publication dans cet éditorial signé par Hachem Saleh.
L'auteur de l'article estime que les réformes audacieuses du champ religieux engagées par le Royaume, notamment celle se rapportant au cadre réglementaire régissant la relation entre les préposés au culte et la politique, visent à préserver la religion comme étant «le plus important et le plus sacré capital symbolique de la Oumma». Ces réformes confirment aussi, poursuit l'éditorialiste, que «la mission principale des préposés religieux est d'orienter les gens et de les guider sur le plan moral», faisant observer que «l'Islam est la religion de la raison et du juste milieu et non pas celle de l'extrémisme et de l'obscurantisme». Il a rappelé, dans le même contexte, que l'Islam, qui a été à l'origine de la plus grandiose civilisation par le passé, a donné des leçons à l'humanité en matière de tolérance, d'ouverture et d'éclairage des esprits, ajoutant qu'Al Andalus était, à une certaine époque, dépendante du Maroc et de sa capitale Marrakech. «Al Sharq Al Awsat» met en exergue, par ailleurs, les échos positifs chez les milieux intellectuels arabes et internationaux suite à l'adoption du nouveau Code de la famille marocain qui a marqué un nouveau tournant en matière de préservation des droits de la femme marocaine.
Le journal rappelle, en outre, que l'Union européenne (UE) avait salué, dans son rapport général, la Constitution de 2011 et les acquis démocratiques réalisés par le Royaume durant les dernières années, notant que «l'amélioration des conditions des classes populaires et la réussite du processus de développement sont absolument nécessaires pour éviter que les gens ne sombrent dans l'extrémisme». Il s'agit justement, relève le journal, de l'objectif de S.M. le Roi Mohammed VI qui a transformé le Maroc en un immense chantier ouvert.
